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Massacres 17 octobre 1961: Une minute de silence à travers toute l’Algérie à 11 heures

Dans la nuit du 17 octobre 1961, des milliers d’Algériens et d’Algériennes, parfois accompagnés de leurs enfants, avaient, à l’appel de la Fédération du Front de Libération nationale (FLN ) en France, manifesté pacifiquement dans la capitale française pour dénoncer le couvre-feu inique et discriminatoire décrété à leur encontre par le préfet de police de l’époque Maurice Papon.

     Plusieurs d’entre eux avaient été exécutés sommairement par balles, jetés vivants dans la Seine ou battus à mort, selon les témoignages de survivants et d’anciens policiers français.

       Ces manifestations, réprimées par la police française et ses supplétifs avec une violence que l’Europe n’avait pas connue depuis la Seconde Guerre mondiale, avaient fait plus de 400 victimes.

   Les massacres du 17 octobre 1961 à Paris sont des crimes d’Etat et contre l’humanité, documentés comme tels par de nombreux historiens et chercheurs, notamment français, mais ne sont toujours pas reconnus par la France officielle.

  A l’occasion de cette douloureuse commémoration, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, a adressé une correspondance aux membres du Gouvernement et aux walis dans laquelle il leur est rappelé les dispositions du décret présidentiel 21-392 du 16 octobre 2021 portant consécration de l’observation d’une minute de silence le 17 octobre à 11h du matin de chaque année au niveau du territoire national et des représentations diplomatiques et consulaires à l’étranger, à la mémoire des Chouhadas des massacres du 17 octobre 1961.

Le Premier ministre a rappelé, dans ce sens, que « le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a décrété, en vertu du décret présidentiel 21-392 du 16 octobre 2021, l’observation d’une minute de silence le 17 octobre à 11h du matin de chaque année, à travers l’ensemble du territoire national et des représentations diplomatiques et consulaires algériennes à l’étranger, et ce, à la mémoire des Chouhadas des massacres du 17 octobre 1961 à Paris (France) ».

Benabderrahmane a insisté sur « l’impératif d’instruire l’ensemble des services du Gouvernement, centraux ou locaux, ainsi qu’aux instances et aux institutions publiques y relevant, afin d’inviter les cadres, les fonctionnaires, le personnel et les travailleurs à observer une minute de silence le 17 octobre 2022 à 11h du matin ».

« Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger doit inviter tous les chefs de nos représentations diplomatiques et consulaires à l’étranger à observer une minute de silence, aux côtés de tous les cadres et personnels au niveau des centres diplomatiques et consulaires de l’Algérie à l’étranger », selon la même source.

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