La deuxième soirée du Festival Culturel International de la Musique Symphonique à l’Opéra d’Alger Boualem-Bessaïh, a été animée avant-hier soir par le Japon, la France et l’Allemagne (pays invité d’honneur). Les grandes ouvre des répertoires de la musique classique universelle, et le chant lyrique a été mis à l’honneur.
D’entrée, le Japon a marqué les esprits des Algérois. La mezzo-soprano, Taeka Hino et le pianiste Toshiki Usui, animant l’Ensemble, « Yokohama Sinfonietta » du Japon, ont rendu une dizaine de pièces entre chants lyriques et prestation au piano en solo, après avoir fait part au nombreux public présent de leur « immense plaisir à se produire à Alger ». Le duo a présenté une dizaine de pièces apaisantes et empreintes de douceur, de compositeurs exclusivement japonais pour la plupart.
Un répertoire qui a permis à Toshiki Usui, de faire montre de toute l’étendue de son talent de virtuose soutenant la voix cristalline et bien étoffée de Taeka Hino qui a enchanté l’assistance avec son timbre vocal doté d’une grande précision
La France représentée par La soprano Chloé Chaume et la pianiste Célia Oneto Bensaid (de père algérien) ont subjugué, à leur tour, le public, en interprétant un récital d’extraits d’opéras, de mélodies françaises parfois peu connues, mais aussi de célèbres extraits des opérettes de Jacques Offenbach.
D’une grande richesse, le programme proposé par les deux artistes a été parfaitement étincelant. Elles se sont misent avec talent au service de la voix mais aussi briller en solistes dans des pièces marquées par l’émotion et la virtuosité, au grand plaisir d’un public déjà conquis.
Les titres comme « Il est doux, il est bon » (Hérodiade) de Massenet, « Je dis que rien ne m’épouvante » (Carmen) de Bizet, « Adieu notre petite table » (Manon) et « Dis-moi que je suis belle » (Thaïs) de Massenet, « Amours divins, ardentes flammes » (La Belle Hélène) d’ Offenbach, «Merci pour ce charmant accueil » (Le Pays du sourire) et Chanson de Vilya (La Veuve Joyeuse) de Lehar, Youkali Weill de Bis et aussi « Air des bijoux Faust » de Gounod ont été de la partie. Au piano, la talentueuse Célia Oneto Bensaid s’est livré à une magnifique prestation en solo en jouant « Sospiro » de Liszt et « Clair de lune » de Debussy.
L’Allemagne pour une soirée digne des grands opéras du monde
L’Allemagne, pays invité d’honneur de la 12e édition, s’est approprié pour la deuxième fois consécutive, la scène de l’Opéra d’Alger. L’orchestre l’arte Del Mondo, dirigé d’une main de maître par Werner Ehrhardt ont interprété de grandes œuvres musicales universelles ont été interprétées devant un public nombreux.
Les pièces, « Sinfonie e-moll » d’Arthur. Zimmermann, « Exultate, Jubilate, KV 165 » de Wolfgang Amadeus Mozart et « Sinfonie No 49, f-Moll, Hob 1 : 49 ‘La Passione’ » de Franz Joseph Haydn, ont été jouées dans une ambiance solennelle qui a mis en valeur la voix présente et pure de la mezzo-soprano Sophie Bareis, portée par le son plein du coup d’archet de l’ensemble des musiciens.
Fidèle à la tradition de la musique et au répertoire moderne, la vingtaine d’instrumentistes sous la houlette de Werner Ehrhardt, ont transporté les nombreux présents, avec leur précisions et leur talent dans l’univers universel des grands opéras du monde.
L’orchestre l’arte del mondo, fondé en 2004 s’inscrit dans la tradition de la musique dite ancienne sur instruments faisant partie du patrimoine ancien, mais se consacre également aux instruments et au répertoire moderne.