Le ministre des Moudjahidine et des ayants droit, Laïd Rebiga, a affirmé, hier, à Alger, que les manifestations du 17 octobre 1961 à Paris étaient une réponse stratégique, « opérationnelle et directe » aux plans du colonisateur visant à isoler la Révolution de libération nationale.
Le ministre s’exprimait lors d’une conférence intitulée « Manifestations du 17 octobre 1961: symbole de sacrifice, gage de fidélité à la patrie », en présence du conseiller du président de la République chargé des Relations extérieures, Abdelhafidh Allahoum, des membres du Gouvernement et des Moudjahidine.
Rebiga a indiqué dans une allocution à l’occasion que « la vérité historique se fait jour chaque fois que nous commémorons les manifestations du 17 octobre 1961 », affirmant que l’action de la diaspora algérienne sur le sol français, à l’époque, était « une réponse stratégique, opérationnelle et directe aux plans successifs tracés par les cercles coloniaux », dont « les tentatives visant à isoler la révolution ou réduire ce qui se passait en Algérie à de simples actes isolés ».
La Journée nationale de l’émigration commémorant les manifestations du 17 octobre 1961, poursuit Rebiga, est « une halte déterminante dans le parcours de la lutte nationale et des sacrifices du peuple algérien pour la liberté et l’indépendance ».