Les travaux de la 31ème session ordinaire du Sommet arabe ont pris fin hier, après-midi, à Alger, au terme d’une séance plénière présidée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
Le sommet a été sanctionné par la « Déclaration d’Alger », lue par le Représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Nadir Larbaoui, et l’annonce du prochain sommet arabe qui aura lieu en Arabie Saoudite.
Le Sommet d’Alger a dévoilé beaucoup de choses sur la place publique, Et tant pis pour les absents
Il a été vraiment affligeant de voir que beaucoup de chefs d’États arabes ont cédé à un désir dissimulé de leadership. Pour eux, plus que tout autre chose, il n’était pas question d’ajouter foi au Sommet d’Alger ni de donner aux Algériens les atouts qui en auraient fait les leaders arabes incontestés sur les dossiers d’actualité les plus brûlants.
Mal les a pris, car les choses ont avancé dans le sens souhaité par Alger, loin de toute idée de leadership ou autre, mais seulement en maintenant le cap sur les objectifs politiques mis sur la table de la négociation, car tout, pratiquement tout était soumis à débat et à consensus.
A ce stade, on aura remarqué, hélas, le peu d’empressement affiché par certains dirigeants arabes, déjà très entachés par le souhait consommé ou en cours d’une insolite normalisation avec celui qui devait être l’ennemi de la nation.
Les dossiers de la Palestine, de la Libye, de la Syrie et du Yémen exigeaient de la célérité et de la mobilisation. Beaucoup ont opposé le contraire, par leur abstention ou leur tergiversation. L’histoire retiendra qui a couru vers la Palestine et qui a couru vers son bourreau, le sionisme. Et tant pis pour les absents…