Alors que le cahier des charges a été publié et contient des conditions draconiennes, les concessionnaires ne lâchent pas prise, et chacun veut être parmi le lot listé par le gouvernement.
De toute évidence, les autorités feront un tri sélectif qui devrait beaucoup disqualifier, d’autant que le choix a été aussi porté sur l’appui de grandes marques automobiles pour importer et construire localement, ce qui ne laissera pas une marge de manœuvre suffisante pour les aventuriers de la dernière décennie.
Selon le directeur général du développement industriel au ministère de l’Industrie, Ahmed Salem Zaïd, «la plupart des constructeurs et concessionnaires intéressés par cette activité ont déposé leurs dossiers au niveau du ministère, où entre 110 et 120 demandes ont été recensées», et «ces dossiers sont actuellement en étude au niveau des services du ministère de l’Industrie».
Une opération conforme avec les procédures et au nouveau cahier des charges publié récemment dans le Journal officiel.
«Ce nombre pourrait diminuer», du fait que le nouveau cahier stipule que «pour exercer une telle activité, les concessionnaires doivent disposer d’une licence de l’usine propriétaire de la marque pour garantir la technologie et la sécurité du véhicule».
Un cahier des charges qui oblige, également, les «concessionnaires à importer des véhicules neufs d’une seule marque, par le biais d’un contrat les liant à une seule usine automobile». Une balise qui évitera le «monopole de l’activité de vente» en Algérie.
Plus rigoureux encore, le cahier des charges stipule que l’autorisation doit être obtenue par le concessionnaire «directement auprès de l’usine mère du fabricant dans le pays d’origine».
Quant au dossier de l’importation de véhicules neufs, les commissions techniques et les commissions de recours pour l’étude des dossiers de demandes des concessionnaires seront installées cette semaine