Au terme de sa visite d’État, le président français n’est pas parvenu à arracher de la part de son homologue de grandes avancées sur le plan de lutte contre l’inflation américain, jugé protectionniste par Paris.
Cependant, la rencontre Macron-Biden a permis de voir dans quelle situation était réellement l’Europe : lamentable.
En effet, Macron a fait savoir aux Américains que les Européens ne pouvaient pas supporter encore plus les affres de la guerre Russie-Ukraine, et qu’il était temps de trouver une solution, sous forme de négociation urgente avec Moscou.
L’hiver qui s’annonce peut mettre à genoux l’Europe entière, et les États Unis, au lieu d’alléger le lourd fardeau de la guerre promet de leur vendre le gaz trois fois plus cher que son prix réel. Ce qui serait une aberration de plus pour les Européens, déjà mis à mal par cette guerre par Kiev interposée.
Voilà ce qui était dit, diplomatiquement, mais clairement, avec une insistance de vite aller négocier avec Moscou.
D’ailleurs, sur TF1, Macron a été plus explicite : « « Il faut que nous, Européens, on soit plus efficace. Il ne faut pas demander aux Américains de régler nos problèmes », a affirmé Emmanuel Macron hier, sur TF1.
Lors de l’entrevue avec Joseph Bide, Moscou a occupé une part importante des discussions, alors que Zelensky était renvoyé à ses petits souliers, et semble avoir fait son temps.
A la première négociation qui va se faire entre Kiev et Moscou, il sera déboulonné par ses propres concitoyens pour avoir longtemps privilégié une guerre sans issue, fatale même pour ses populations.
Pour Moscou, s’il s’agit de négocier, ce sera sur la base des nouvelles annexions de quatre régions ukrainiennes, sinon ce sera le statuquo, aux risques et périls des Européens.