Le Palais royal et le gouvernement Akhannouch auront eu tout le temps de méditer sur le sort de la normalisation avec l’entité sioniste. Une greffe contre-nature qui n’a pas pris sur le corps des citoyens.
Des villes marocaines comme Oujda, Meknès, Casablanca, Khouribga,Tanger, Agadir et Taza ont vibré aux chants de « non au sionisme » et « vive la Palestine ».
Le rouleau-compresseur des médias marocains pro-Israël n’auront eu aucune voix devant la voix du peuple. Les tentatives de faire diversion par le football n’a pas fonctionné également.
En effet, des milliers de Marocains ont organisé, samedi, des manifestations en signe de protestation contre la normalisation des liens avec Israël dans plusieurs villes du pays, deux ans après la reprise de leurs relations diplomatiques.
Le Front marocain de soutien à la Palestine et contre la normalisation (non gouvernemental) a déclaré, samedi, dans un communiqué que ces protestations sont les conséquences de cette normalisation.
Le 10 décembre 2020, Israël et le Maroc ont annoncé la reprise des relations diplomatiques, après leur suspension en 2000.
Le 22 du même mois, le gouvernement marocain a signé une « déclaration conjointe » avec Israël et les Etats-Unis, lors de la première visite d’une délégation officielle israélo-américaine dans la capitale, Rabat.
Les manifestants marocains ont exprimé, selon le communiqué, leur « rejet de toute forme de normalisation, et réaffirmé leur soutien inconditionnel à la cause palestinienne ».
En effet, les villes de Berkane, Oujda, Meknès, Casablanca, Khouribga, El Jadida, Beni Mellal, Tanger, Errachidia, Agadir, Taza, Safi et Mohammedia sont le théâtre depuis plusieurs jours, de manifestations. Une occasion pour renouveler le rejet populaire absolu des relations avec l’entité sioniste.
Par ailleurs, des organismes et partis marocains organisent des points de rassemblement en soutien aux Palestiniens et à al-Aqsa.