Le ministre des Moudjahidine et des Ayants-droit, Laïd Rebiga a affirmé, hier, à Alger, que l’ère du défunt président Houari Boumediene était une brillante page d’édification et de construction, soulignant que l’ancien président a jeté les bases de l’État des institutions.
Dans une allocution à l’ouverture des travaux d’un colloque national sur le défunt président Houari Boumediene au Centre international des conférences, sous le thème « Houari Boumediene: un homme d’État avec une détermination d’une nation », Rebiga a précisé que l’expérience de l’ère du défunt président Houari Boumediene « est une brillante page ‘édification et de construction ».
Il a souligné que le défunt président « a jeté les bases de l’État des institutions, servi le pays et le peuple, lutté contre la pauvreté et l’ignorance, nationalisé les richesses et protégé la dignité du citoyen par la justice sociale, le développement économique et la renaissance culturelle ».
Lors de ce colloque organisé à l’occasion du 44e anniversaire de la disparition de Houari Boumediene, le ministre a indiqué que le défunt président, jouissant d’une vision future et proactive, « a toujours défendu les causes nationales de libération en faisant de l’Algérie une destination pour les révolutionnaires et la Mecque des hommes libres ».
La veuve du défunt président, Anissa Boumediene, présente au Colloque, a affirmé que le défunt « était un homme d’Etat qui examine avant toute décision les dimensions des problèmes et avait des qualités qui lui ont valu l’estime de toutes les catégories de la société ».
Avouant que le souvenir du 27 décembre lui est pénible, comme à tous ceux qui ont connu feu le président Houari Boumediene, Anissa Boumediene, a dit également que Houari Boumediene « aspirait à mettre fin à l’ère du colonialisme économique après avoir mis fin au colonialisme politique ».