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Alger

La diplomatie retrouve ses lettres de noblesse

L’intense activité diplomatique que connaît l’Algérie depuis l’accession au pouvoir du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, lui a permis de consolider sa présence en 2022 au sein des plus importantes organisations internationales et régionales et instances continentales, constituant ainsi une reconnaissance par la communauté internationale de son rôle éminent en tant que puissance agissante en faveur de l’instauration de la sécurité et la stabilité dans le monde, mais aussi le renforcement des droits de l’homme.

Dans ce cadre, l’Algérie a été brillamment élue en tant que membre du Conseil des droits de l’Homme (CDH) des Nations unies pour la période 2023-2025, en reconnaissance à son rôle de pays pivot dans sa région, soucieux de promouvoir les principes et valeurs des droits de l’Homme dans le monde.

L’accession de l’Algérie au CDH, à partir du 1er janvier 2023 pour la 3e fois depuis la création de cet organe en 2006, lui permettra non seulement d’œuvrer à la promotion et à la protection des droits de l’Homme à travers le monde, mais aussi de confirmer la place qui est sienne au concert des nations.

Le candidat algérien, l’ambassadeur Larbi Djacta, a été, lui aussi, brillamment réélu à la présidence de la Commission de la fonction publique internationale (CFPI) de l’ONU contre le candidat du Maroc, El Hassane Zahid, en obtenant un score de 121point contre 64 pour le candidat marocain. Parmi les fruits du retour en force de la diplomatie algérienne, l’élection de l’Algérie, par acclamation, et pour un mandat de quatre ans à compter du 1er janvier 2023, au Comité chargé des Organisations Non Gouvernementales et à la Commission de la Science et de la Technique au Service du Développement de l’ECOSOC de l’ONU.

L’Algérie, en la personne de sa représentante permanente auprès de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), Salima Abdelhak, a été élue en tant que vice-présidente de la 27e session de la Conférence des Etats parties à la Convention sur l’interdiction des armes chimiques (CIAC) qui s’est déroulée à La Haye du 28 novembre au 2 décembre 2022.

Au niveau continental et régional, et sur proposition du président de la République, le candidat de l’Algérie Dr. Cherif Rahmani a été élu à l’unanimité en qualité de membre du Panel des éminentes personnalités du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP). L’élection de Dr. Rahmani assurera à l´Algérie une présence continue dans cet organe de l’UA chargé d’évaluer les réalisations des Etats membres du MAEP en matière de bonne gouvernance.

Pour sa part, le membre du Conseil de la nation, Abdelmadjid Azzedine a été élu président du Groupe géopolitique de l’Afrique du Nord au Parlement panafricain (PAP), alors que le sénateur, Abdelkrim Koreichi a été plébiscité président de la Commission des affaires étrangères et politiques et de la sécurité nationale au Parlement arabe.

Par ailleurs, l’Algérie a été élue à l’unanimité à la présidence du Comité de lutte contre le criquet pèlerin dans la région occidentale (CLCPRO) pour les années 2023 et 2024. Cette élection est intervenue en reconnaissance aux efforts de l’Algérie dans lutte contre le criquet migrateur. Dans le même ordre d’idées, le secrétaire général de l’Assemblée populaire nationale (APN), Azzedine Khennouf a été élu membre du comité exécutif de l’Association des secrétaires généraux des parlements arabes.

Après avoir réussi, grâce à sa diplomatie efficace, à être un élément actif au sein de la communauté internationale, l’Algérie avance aujourd’hui résolument et en toute confiance vers le renforcement de son influence et œuvre pour l’obtention de la qualité de membre non-permanent au Conseil de sécurité de l’ONU, et à adhérer aux BRICS grâce à ses acquis politiques et économiques, obtenus depuis l’élection du président Tebboune à la tête du pays. En 2022, l’Algérie a présenté sa candidature à un siège non permanent au Conseil de sécurité pour la période 2024-2025 lors des élections qui se tiendront dans le cadre de la 77ème session de l’Assemblée générale des Nations unies en juin 2023, et mène une campagne basée sur les directives de M. Tebboune relatives à la politique étrangère, ainsi qu’aux principales haltes de l’histoire de la diplomatie algérienne.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, a souligné, dans ce sens, que l’obtention d’un mandat au Conseil de sécurité « constituera une occasion renouvelée pour l’Algérie de réaffirmer ses principes et de partager sa vision concernant les questions figurant à l’ordre du jour de Conseil de sécurité en matière de paix et de sécurité internationales ».

Ce sera également l’occasion pour faire entendre la voix africaine au sein de cette instance internationale et renforcer la coopération en vue de relever les défis auxquels fait face le continent, en sus de continuer à jouer son rôle de force active pour instaurer la paix et la stabilité dans la région, et d’apporter son plein appui à la mise en œuvre de solutions africaines aux problèmes africains.

Dans le domaine économique, l’Algérie s’emploie à intensifier ses activités à travers une stratégie globale d’orientation de la coopération internationale, selon la logique de l’équilibre des intérêts, et ce, dans le souci de la concrétisation des objectifs du programme ambitieux de développement à travers lequel l’Algérie vise une place digne au rang des pays émergents.

Suite à sa participation à la session de dialogue de haut niveau du groupe « BRICS », tenue en juin dernier, le Président de la République a annoncé, dans ce sens, que l’Algérie cherche à relever le produit intérieur de manière à lui permettre de rejoindre ce groupe qui compte les pays dont la croissance économique est la plus rapide au monde (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud).

Après avoir affirmé que « le groupe BRICS intéresse l’Algérie, étant donné qu’il s’agit d’une puissance économique et politique », le Président Tebboune a estimé que « l’adhésion à ce groupe protègera l’Algérie, pionnière du principe de non-alignement, des frictions entre les deux pôles », soulignant la capacité de l’Algérie à apporter une valeur ajoutée à ce bloc.

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