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Alger

Une année 2023 « électrique » à tous points de vue

L’Algérie subit en ce début 2023 un contexte international particulièrement hostile. La guerre en Ukraine a fait que c’est chacun pour soi, maintenant. Le vernis des blocs économiques se dissolve pour peu que les conditions soient extrêmes pour confondre et débusquer les charlatans de la politique.

Et comme si cela ne suffisait pas, les déclarations de l’ex-ambassadeur français à Alger, Xavier Driencourt, et celles également du président français, Emmanuel Macron, sont inopportunes et malvenues pour apaiser des relations qui étaient à peine raccommodées.

Alger grince des dents parce que le timing était mauvais. Parce qu’également les propos de Driencourt étaient programmés dans l’objectif de provoquer un chaos politique dans les relations européennes avec l’Algérie. On sait que pour la politique algérienne, l’Europe se range souvent derrière celle de la France.

Plus cette fois-ci ! L’Italie, plus proche d’Alger que de Paris, l’Allemagne, surtout, ont lézardé la maison Europe. La première puissance économique européenne et 4 e mondiale, l’Allemagne, lorgne du côté de Pékin pour s’amarrer et rester dans la lignée des grands, et tant pis si la France ira encore mendier son électricité chez les Belges.

L’émancipation des pays du Sahel des anciennes puissances colonisatrices ne se fera pas sans douleurs. On le voit déjà. 

De même, la pression sur le gaz aux conditions européennes risque encore de créer des tensions entre Européens et Américains si la guerre en Ukraine perdure.

Les agitations politiques, diplomatiques et militaires iront certainement crescendo, et malheur aux plus fragiles !

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