Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra, s’est entretenu, mardi, par téléphone avec le Haut représentant de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de la Commission européenne, Josep Borrell, à l’initiative de ce dernier, a indiqué hier, un communiqué du ministère.
« Les discussions ont porté sur les perspectives d’impulser au partenariat entre l’Algérie et l’UE une dynamique nouvelle en vue de l’instauration de relations équilibrées et mutuellement avantageuses », a précisé la même source.
Selon le ministère, « les deux responsables ont également abordé à cette occasion les questions d’intérêt commun à l’échelle régionale, dont notamment les situations de crise dans la région Sahélo-saharienne ainsi qu’au Moyen-Orient ».
Comprendre par ce communiqué laconique que l’Union européenne a encore du chemin à faire pour solder ses arriérés vis-à-vis de l’Algérie. Le scandale du Parlement européen, pour ne citer que le dernier écart de conduite, à montré à la face du monde que certains pays sont ménagés parce certains de leurs eurodéputés trempent dans des entourloupes répréhensibles.
Maintenant que c’est l’Europe, et non pas l’Algérie, qui se trouve dans une mauvaise passe, à l’ombre d’une guerre en Ukraine qui menace de mettre à terre l’Europe entière, le moment semble propice pour réajuster certains points d’ordre, d’autant que Bruxelles a joué jusqu’à une date récente, la rampe de lancement des attaques politiques contre Alger, s’appuyant sur des motifs fallacieux et souvent hors de propos.