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Alger

Comment l’industrie militaire nationale a sauvé des sociétés publiques de la faillite

L’industrie militaire algérienne est en pleine expansion depuis plusieurs années, mais beaucoup plus depuis deux ou trois ans.

Cette expansion au niveau national de l’industrie militaire a été confirmée, par le Général d’Armée Saïd Chanegriha, chef d’état-major de l’Armée nationale, qui venait d’effectuer une visite de travail et d’inspection à la société publique économique-Fonderies de Rouïba à Alger.

Le patron de l’armée nationale a notamment, expliqué que le MDN « aspire à développer des industries militaires nationales, basées sur la domiciliation et le transfert des technologies, la diversification des domaines d’activités et des produits mis sur le marché national, de manière à permettre à la plateforme industrielle militaire de consolider son rôle dans la redynamisation du tissu industriel de notre pays ».

La Direction des fabrications militaires (DFM) au ministère de la Défense Nationale, compte 11 entreprises et 28 filiales dans différents secteurs industriels, emploie plus de 25 000 PCE (personnels civils économiques), révélait récemment, le Général Abdelghani Badaoui, Directeur général du Groupement de promotion de l’Industrie Mécanique (GPIM).

Le rôle du secteur industriel militaire n’est plus à présenter dans le développement de l’économie nationale, notamment à travers sa participation à la création de postes d’emploi, l’amélioration de certains ratios fiscaux et parafiscaux, la promotion de la qualité du produit local ainsi que le développement de son taux d’intégration à travers la sous-traitance.

De même, les divers partenariats faits par l’industrie militaire, et adopté dans différents secteurs industriels conformément à la règle 51/49 de la loi de finances 2009 régissant l’investissement étranger en Algérie, a permis de redonner un nouveau souffle à des entreprises défaillantes qui étaient les joyaux de l’industrie nationale dans les années 1970.

Les investissements en partenariat ont concerné d’abord des sites industriels qui étaient fermés ou en voie de l’être, comme le site de l’industrie automobile de Tiaret (l’ex- complexe Fatia ) et celui de Sidi Bel Abbés (l’ex unités FSSE de ENIE).

Parmi ces complexes qui étaient en difficulté et qui ont été remis à flots par l’industrie militaire, le complexe du matériel des travaux publics de Ain Smara et l’usine de moteurs-tracteurs de Oued Hamimine, établis à Constantine, le complexe des véhicules industriels de Rouiba en plus des entreprises du secteur des textiles qui étaient en voie de disparition.

Ces entreprises ont été affiliées à un EPIC du ministère de la Défense nationale et accompagnées d’un programme de mise à niveau leur permettant de s’organiser en filiales avec des partenaires étrangers

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