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Législatives de 12 juin : Les participants, les boycotteurs et les indécis

Le dilemme face à la participation ou non aux élections est revenu de nouveau chez les partis politiques, toutes tendances confondues, après l’annonce par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de la tenue des législatives anticipées pour le 12 juin prochain. 

Un enjeu qui retient l’attention, d’autant que les autorités publiques souhaitent une forte adhésion des formations politiques à ce rendez-vous, principale clé dans la reconfiguration de la future carte politique nationale. 

En somme, la majorité des partis politiques ont dévoilé déjà leurs positions définitives, même si les perspectives de participation et les attentes diffèrent pour les responsables de ces partis. 

Le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi, a fait savoir, la semaine dernière, que plus de 39 partis et 25 listes indépendantes avaient retiré leurs dossiers de candidature pour les élections législatives du 12 juin prochain. 

Le président de l’ANIE, Mohamed Charfi, avait fait état, dimanche dernier, du retrait de près de 700 formulaires de candidature par les partis politiques et 300 autres formulaires par les candidats indépendants. 

En schématisant le camp de partisans de participation et ceux de boycott, on constate que les courants islamistes et nationalistes s’inscrivent plutôt dans la participation, tandis que le courant dit démocratique et laïc, représentés souvent par l’opposition. 

En fait, les décisions de la plupart des partis dans les courants islamiques et nationalistes ont tranché pour la participation avant même la dissolution du l’Assemblée populaire nationale (APN) et l’annonce de l’organisation d’élections anticipées, de fait que les chefs de ces partis ont souvent réitéré leur position en faveur de processus électoral comme seul moyen pour le changement politique dans le pays. 

Parmi les participants donc, figurent le MSP (Mouvement de la société de la paix), le Mouvement El-Bina de candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2019, Abdelkader Bengrina, le FJD et El-Islah. 

Quant au courant nationaliste, divers partis ont exprimé leur enthousiasme pour participer aux élections, comme le Front de libération nationale (FLN), le Rassemblement national démocratique (RND), l’Alliance nationale républicaine (ANR), et le Front El-Moustakbal. 

Au premier rang de ceux qui ont annoncé le boycott se trouve le Parti des travailleurs de Louisa Hanoune, qui fait ainsi exception d’autant qu’il s’est habitué à la participation régulièrement depuis les élections législatives de 1997. 

Quant à l’autre parti qui a annoncé le boycott, le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui a clairement indiqué dans son dernier communiqué qu’il ne cautionnera pas le prochain rendez-vous électoral. 

Le parti a été suivi par les autres formations composant le PAD (pacte de l’alternative démocratique) comme le FFS, UCP de Zoubida Assoul, MDS et le PST. 

Un autre bloc se distingue également qui est celui des indécis, qui préfèrent prendre le bâton par le milieu et attendre voir la direction de vent politique dans le pays.

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