En avançant doucement, tranquillement, patiemment, la diplomatie algérienne a réussi , ces dernières années, à redonner à la politique étrangère de notre pays ses lettres de noblesse.
L’élection mardi dernier pour le mandat 2024-2025, de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations unis, en qualité de membre non permanent est illustrative du dynamisme et des efforts tous azimuts de notre diplomatie qui a été, durant ces trois dernières années, sut tous les fronts pour faire entendre sa voix dans le concert des nations.
Cette admission de l’Algérie à l’organe principal du maintien de la paix et de la sécurité internationales, n’est pas venu du néant, c’est, comme le souligne si bien le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, « un prolongement naturel de tous les engagements de l’Algérie en faveur de la construction d’un ordre mondial pacifique, stable et prospère».
Gagnée à la faveur de l’écrasante majorité des pays votants (184 sur 193), cette adhésion donne la mesure de l’Algérie nouvelle. Si au front interne, c’est quasiment une course effrénée pour le développement et la diversification économique, pour la débureuacratisation, pour la lutte contre la corruption, pour la restauration de l’autorité de l’Etat, avec des batailles sous-jacentes partout vu les atavismes, la résistance des lobbies et la persistance des anciennes pratiques, au front extérieur, outre son déploiement diplomatique, l’Algérie s’est engagé dans plusieurs initiatives et dynamiques, notamment en Afrique, à l’effet de promouvoir la stabilité et le développement.
Le lancement des projets intégrés à l’exemple du gazoduc transsaharien et de la route transsaharienne, l’ouverture des filiales bancaires à l’étranger ainsi que l’injection d’un milliard de dollars US d’aide pour financer des projets de développement dans les pays africains sont autant d’initiatives qui montrent la large vision de l’Algérie en matière de présence à l’extérieur.
Responsable, constante dans ses engagements en matière du droit international, l’Algérie, qui s’est toujours tenu droit dans ses bottes, assumera son rôle au sein du Conseil de sécurité de l’ONU avec le dévouement et l’impartialité qu’ont lui connait.
Comme au sein de la ligue arabe où elle sert de phare pour les égarés, l’Algérie ne ménagera aucun effort pour défendre la revendication africaine pour un siège de membre permanent au sein du Conseil de sécurité et contribuera avec tout son poids régler les conflits en cours et répondre aux aspirations des peuples en matière de la paix et de la sécurité internationales.