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Journée internationale Nelson Mandela: «La Révolution algérienne a fait de moi un homme», disait-il

Le monde, épris de liberté, a célébré hier la «Journée internationale Nelson Mandela», symbole de la lutte de libération contre le «pire système d’apartheid» dont le monde a été témoin et qui a prévalu dans son pays, l’Afrique du Sud.

Le 10 novembre 2009, l’Assemblée générale des Nations unies a approuvé la date du 18 juillet de chaque année pour célébrer la «Journée internationale Nelson Mandela» qui coïncide avec l’anniversaire de la naissance de l’icône de la lutte contre l’apartheid, régime dans son pays, une lutte qui lui a permis de devenir le premier président élu de l’Afrique du Sud.

Le monde partage ainsi l’héritage d’un homme qui a changé le 20e siècle et contribué à façonner le 21e. Et il renoue son attachement aux valeurs qui ont inspiré Nelson Mandela à savoir : sa détermination absolue, son profond engagement pour la justice, les droits de l’homme et les libertés fondamentales, sa conviction profonde dans l’égalité et la dignité de chaque être humain, son engagement total pour le dialogue et la solidarité envers et contre toutes les divisions.

Nelson Mandela était un grand homme d’État, un fervent défenseur de l’égalité, le père fondateur de la paix en Afrique du Sud.

Nelson Mandela rappelle nos propres capacités à résister à l’oppression, à faire valoir la justice sur l’inégalité, la dignité sur l’humiliation, le pardon sur la haine. Alors que le monde œuvre en faveur de l’Agenda 2030, pour le développement durable et cherche à surmonter de nouvelles sources d’adversité, il est important de rappeler les leçons de la vie de Nelson Mandela et l’humanisme essentiel qui l’a guidé : «Pour être libre, il faut non seulement se débarrasser de ses chaînes, mais aussi vivre d’une manière qui respecte et renforce la liberté des autres.»

D’autres citations de ce grand homme : «J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle toutes les personnes vivraient ensemble, en harmonie, et jouiraient des mêmes chances. C’est un idéal pour lequel je souhaite vivre et que j’espère accomplir. Mais si besoin est, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir.»

Sa mission, en tant que révolutionnaire combattant l’apartheid, était d’obtenir l’égalité et la liberté pour chaque femme, chaque homme et chaque enfant. Il a défendu les droits fondamentaux de tous les êtres humains, sans distinction de sexe, de nationalité ou de race. C’est pour défendre ce même idéal que Nelson Mandela a été emprisonné pendant 27 ans. Malgré sa réclusion, il a continué à croire en ces idéaux. A sa libération, il a continué à les mettre en pratique.

Il est important de savoir que Mandela entretenait une relation «forte et distinguée» avec l’Algérie, fortement influencée par sa guerre de Libération et inspirée par la lutte de son peuple pour résister à la politique d’«apartheid», selon le témoignage de nombreuses personnalités et diplomates, dont l’ancien ambassadeur d’Algérie en Afrique du Sud, Noureddine Djoudi, qui a déclaré que «l’Algérie n’était pas uniquement une source d’inspiration pour le dirigeant Mandela sur le plan militaire, mais même sur le plan diplomatique, car il a largement bénéficié de l’expérience algérienne dans sa lutte contre la politique d’apartheid» .

Le chef de l’Association internationale des amis de la Révolution algérienne, Noureddine Djoudi, a déclaré : «Nelson Mandela a reçu une formation militaire des mains d’Algériens.» Aussi, Djoudi a rappelé le témoignage de Mandela sur l’Algérie, dans lequel il a déclaré que la
Révolution algérienne, qu’il considérait comme «le modèle le plus proche de la lutte de son peuple contre l’apartheid, a fait de moi un homme»

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