Pedro Sanchez était en voyage dans des lieux de villégiature au Maroc. Cela a suscité de vives critiques de la part de divers parties et partis en Espagne. Le parti Podemos, qui a fait partie de la coalition gouvernementale, y voit une complaisance avec Rabat.
«Pedro Sanchez continue d’afficher sa complaisance avec le Maroc, jour après jour, et alors que le Maroc continue de violer les droits fondamentaux du peuple sahraoui en toute impunité», a dénoncé l’eurodéputée Idoia Villanueva. Cette formation a réaffirmé son «soutien au peuple sahraoui et au Front Polisario dans leur lutte pour l’autodétermination».
Podemos avait déjà exprimé son désaccord par rapport au changement de position «unilatéral et illégal» du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, concernant le Sahara occidental. C’est le parti populaire, vainqueur des dernières élections, qui a fustigé Sanchez pour son choix d’aller passer ses vacances en famille au Maroc.
Un responsable du PP a qualifié ce voyage, qui intervient au milieu des tractations post‐électorales, de «provocation manifeste qui répond à l’arrogance du personnage». Il a reproché aussi à Sanchez de s’être rendu dans ce pays sans donner d’explications sur la «fuite de données» de son mobile avec le logiciel espion Pegasus et le revirement sur le Sahara occidental en faveur des thèses marocaines, se demandant s’il y a derrière ce changement une «implication personnelle de lui et sa famille».
Aussi, le PP a exhorté Sanchez de s’»expliquer sur le changement de position concernant le Sahara occidental, qui a nui aux relations avec des pays tiers comme l’Algérie»
