Le gouvernement défend le complexe El Hadjar et veut améliorer ses performances. Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, l’a inspecté, hier, et appelé les travailleurs à déployer tous leurs efforts pour redorer son blason.
M. Benabderrahmane a écouté un exposé sur les missions du complexe et son rôle dans l’économie nationale, notamment en ce qui concerne les secteurs de l’énergie et de l’industrie. A cette occasion, il a appelé les travailleurs du complexe « à déployer tous leurs efforts pour redorer le blason de ce complexe historique qui a pâti de la mauvaise gestion et pour prendre les choses en main », les rassurant de l’accompagnement de l’Etat « par tous les moyens disponibles ».
Rappelant que cette structure, la première en Afrique, a été accompagnée par l’Etat en plusieurs étapes, le Premier ministre a affirmé que ce complexe est en mesure de relever le défi et de contribuer dans l’industrie du rail. Pour sa part, le P‐DG du complexe, Manaa Lotfi Kamel, a indiqué que « Sider El Hadjar » constitue un équilibre dans l’économie nationale, ajoutant que les travailleurs et le partenaire social étaient conscients des défis qui les attendent, saluant le soutien de l’Etat à cette entreprise de longue date.
Dans le secteur ferroviaire, les travaux pour la réalisation du dernier tronçon du dédoublement de la ligne ferroviaire minière sur une distance de 388 km entre Annaba et Djebel Onk (Tébessa) ont été lancés à la faveur de cette visite. Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, a procédé à la pose de la première pierre de ce projet au niveau de la commune de Bouchegouf, dans la wilaya de Guelma.
Lors de son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a indiqué que le renforcement du secteur ferroviaire constitue le meilleur garant de développement. «Le développement par le chemin de fer concrétise l’unité du pays et ouvre la porte aux investissements. Les priorités actuelles sont la réalisation des voies ferrées entre Tébessa et Annaba et entre la mine de Gara Djebilet et Béchar », a déclaré le Chef de l’Etat.
Dans le dessalement de l’eau de mer, l’Algérie poursuit son ambitieux programme pour la sécurisation d’alimentation en eau potable. Ainsi et après les wilayas d’Oran, Alger, Boumerdès, Tipaza, Béjaïa, Chlef, Tlemcen, Jijel, Skikda, Annaba, Mostaganem et Aïn Témouchent, c’est au tour de la wilaya d’El Tarf de bénéficier d’un projet pour la réalisation d’une nouvelle station de dessalement.
Le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, qui a inspecté hier les travaux de ce projet, a assuré que la future station sera mise en service dès le mois de décembre 2024, tout en assurant qu’elle alimentera en eau potable 04 wilayas de l’est du pays, avec une capacité de production de 300.000 m3 par jour.
Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a assuré au cours d’une interview télévisée le 5 août dernier que l’Algérie a adopté le dessalement de l’eau de mer comme solution afin de garantir sa sécurité en ressources hydriques : « L’Algérie est le premier pays en Afrique et le troisième dans le monde arabe en matière de dessalement d’eau.
Après la mise en service des nouvelles stations de Cap Djinet et de Fouka, nous allons atteindre une production d’un milliard et 400 millions de m 3 par jour. L’objectif est deux milliards et 500 millions pour pouvoir préserver les nappes phréatiques » a déclaré le Président Tebboune.