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Moussa Ag Acharatoumane, au sujet du plan d’Alger: «Il n’y a pas d’autre alternative»

Figure central des mouvements de l’Azawad, Moussa Ag Acharatoumane, revient sur le Plan d’Alger et minimise les divergences entre la Coordination des mouvements de l’Azawad et Bamako.

Pour lui, il s’agit plus d’une mauvaise communication, d’un entêtement et, au final, d’une démonstration de force de part et d’autre. Pour lui, une réunion de niveau décisionnel des parties maliennes à l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, doit être programmée afin de lisser les aspérités au sujet de certains aspects de Défense et de Sécurité.

En fait, Moussa Ag Acharatoumane, secrétaire général du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA) reste confiant en l’avenir de l’Accord, bien que le processus de paix est affecté avec ce qui se passe sur le terrain entre la CMA et le gouvernement. D’après lui jusque‐là ni la Coordination des mouvements de l’Azawad moins encore le gouvernement n’ont déclaré quitter l’Accord.

Avec le regain de tensions entre la Coordination des mouvements de l’Azawad et gouvernement au nord du Mali depuis le mois d’août, bon nombre d’analystes mettent entre parenthèses l’Accord de paix issu du processus d’Alger. Pour Moussa Ag Acharatoumane, secrétaire général du Mouvement pour le salut de l’Azawad (MSA), « l’Accord de paix est toujours jouable bien que le processus de paix soit affecté avec ce qui se passe actuellement sur le terrain, car aucune des deux parties n’a déclaré quitter l’Accord ». Selon lui, « il n’y a pas d’autre alternative à l’Accord ».

“Mon constat est aussi que personne n’a déclaré qu’il a quitté l’Accord ni les mouvements de la CMA, ni le gouvernement. Même s’il y a des affrontements, aucun de ces acteurs n’a déclaré la fin de l’Accord. Donc, pour moi ce texte reste toujours un cadre qui nous permet de nous retrouver et de continuer à travailler ensemble”, a‐t‐il rappelé.

D’après Acharatoumane, « les uns et les autres doivent regarder cela et saisir l’opportunité de revenir autour de la table pour discuter dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord ». Il a précisé que l’Accord d’Alger de 2015 traite tous les problèmes entre les deux parties et a permis d’avoir une certaine paix et accalmie pendant huit ans.

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