À Ghaza, l’entité sioniste utilise la famine comme «arme de guerre». Dans la bande de Ghaza, les camions chargés d’aide humanitaire arrivent au compte‐gouttes. Seulement 2% des denrées alimentaires habituellement livrées dans l’enclave palestinienne ont pu entrer depuis le début du siège, selon l’association Oxfam citée par plusieurs médias. Le blocus est quasi total.
Des Palestiniens font la queue pour récupérer de l’eau potable depuis une station de traitement de l’eau à Ghaza, pour ensuite la distribuer aux personnes déplacées dans les refuges et écoles de l’ONU à Deiral‐Balah, dans la bande de Ghaza, le 27 octobre 2023.
Pourtant, la puissance occupante est tenue de répondre aux besoins des populations et de les protéger. On sait qu’il y a énormément de boulangeries et de supermarchés qui ont été impactés par les frappes, et énormément d’entrepôts sont devenus inaccessibles depuis le début des bombardements.
C’est pour cela que certains experts expliquent que les sionistes utilisent la faim comme une arme de guerre.
Avant le début des bombardements à Ghaza, 104 camions livraient chaque jour des denrées alimentaires dans l’enclave palestinienne. Actuellement, les chiffres varient un peu de jour en jour, mais, grosso modo, une soixantaine de camions ont pu rentrer à Gaza depuis le week‐end dernier.
C’est un constat d’autant plus dramatique que, avant même la crise, plus de 80% de la population de Gaza survivaient grâce à l’aide humanitaire. Aujourd’hui, cet accès à l’aide humanitaire est infiniment restreint. Par conséquent, la situation qui était déjà très compliquée se détériore davantage.
Il faut savoir que certains endroits, certains abris sont totalement surpeuplés, avec parfois 70 personnes qui s’entassent dans une seule pièce pour être en sécurité.
Aussi, un cessez‐le‐feu permettrait un meilleur accès à l’aide humanitaire. L’insécurité alimentaire s’aggrave à une vitesse terrible. Il faut à tout prix que l’accès à l’aide humanitaire soit permis. Il faut que l’aide humanitaire puisse arriver de façon sûre aux populations les plus vulnérables. Il faut également que ces livraisons d’aide humanitaires soient sécurisées.
La situation va être dramatique. Antonio Guterres, certaines chancelleries occidentales, la Russie et les pays arabes réclament un «cessez‐le‐feu humanitaire» dans la bande de Ghaza, pilonnée par les bombes sionistes.
Des manifestations en ce sens s’organisent depuis plusieurs jours dans de nombreux pays, dont la France et le Royaume‐Uni. Cet arrêt temporaire des hostilités favoriserait l’arrivée de l’aide dans l’enclave. Mais l’entité sioniste ne veut pas accepter un «cessez‐le‐feu humanitaire» à Ghaza