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Des massacres à grande échelle dans la bande de Ghaza

L’armée d’occupation se livre à des massacres ciblés de civils de grande ampleur dans la bande de Ghaza. Hier, deux frappes de l’armée d’occupation ont ciblé un camp de réfugiés géré par l’ONU à Jabaliya, dans le nord de la bande de Ghaza, faisant plus de deux cent morts.

Des centaines de personnes ont par ailleurs quitté l’hôpital Al‐Chifa, assiégé par les sionistes. Le ministère de la Santé ajoute que « 120 blessés » et des bébés prématurés n’avaient pu être évacués. Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dénoncé ces massacres collectifs perpétrés par les forces de l’occupation sioniste contre les civils palestiniens dans la bande de Ghaza.

Hier, dans de nouveaux bombardements, des dizaines de citoyens palestiniens sont tombés en martyrs alors que d’autres ont été grièvement blessés, dans différentes régions dans la bande de Ghaza, rapporte l’agence palestinienne Wafa.

Les avions de guerre sionistes ont bombardé une maison sur les têtes des citoyens dans le camp de réfugiés d’Al‐Nuseirat, au sein de la bande de Ghaza, causant quatre citoyens massacrés et des dizaines de blessés.

Au nord de la bande de Ghaza, dans la localité de Beit Lahia, 60 martyrs ont été emmenés à l’hôpital indonésien à cause des bombardements israéliens dans la bande. En outre, les avions de guerre israéliens ont détruit une maison à Beit Lahia, au nord de la bande de Ghaza.

Les équipes médicales font face aux obstacles dangereux pour accéder aux zones ciblées afin de retirer les corps des martyrs et des blessés. Dans un communiqué publié hier et repris par Wafa, le ministère a considéré que le massacre de l’école d’Al-Fakhoura est une nouvelle évidence que cette guerre cible les civils palestiniens et vise à évacuer le nord de la bande de Ghaza.

Il a affirmé que l’Etat de l’occupation cible par ce massacre à humilier la communauté internationale et les Nations Unies qui appellent à protéger les civils palestiniens. Ces massacres de civils font réagir organisations et opinions publiques internationales. Amnesty International, par exemple, a déclaré hier que plus d’un tiers des victimes dans la bande de Ghaza sont des enfants, tandis que d’innombrables morts sont toujours sous les décombres.

L’organisation, citée dans une dépêche de l’agence turque Anadolu, a souligné sur la plateforme « X », que des millions d’autres personnes à Ghaza sont confrontées à davantage de déplacements, de destructions de biens et de souffrances.

Dans un autre post, Amnesty International a appelé la population à signer « sa » pétition appelant à un cessez‐le‐feu immédiat, par toutes les parties, dans le but de mettre fin à l’effusion de sang des civils et de garantir l’accès humanitaire à Ghaza.

Il y a quelques jours, plus d’un million de personnes dans le monde ont signé une pétition d’Amnesty International exigeant un cessez‐le‐feu immédiat dans la bande de Ghaza. Il est utile de rappeler que lundi dernier, l’organisation a déclaré, dans un communiqué publié sur son site Internet, que : « la pétition d’Amnesty International exigeant un cessez‐le‐feu immédiat pour mettre fin aux souffrances des civils a reçu le soutien de plus d’un million de signataires ».

L’organisation a également appelé les militants à continuer de signer la pétition et a exhorté les dirigeants de l’Union européenne à appeler à un cessez‐le‐feu immédiat pour protéger les civils. Ce dont tout le monde est cependant sûr, c’est que ce n’est pas la première fois que l’armée d’occupation piétine les droits de l’homme, emprisonne illégalement les civils palestiniens, perpètre des massacres de civils et rend des décisions contraires aux normes internationales de guerre.

Toutefois, certains pays et organisations semblent avoir fait bouger les lignes : l’armée doit répondre de ses crimes. La semaine dernière, devant un parterre de professionnels du droit, à l’occasion de l‘ouverture de l’année judiciaire, le Président de la République a déclaré : «En Palestine occupée, toutes les règles et les valeurs humaines, morales, religieuses et juridiques se sont effondrées devant les massacres barbares auxquels assiste le monde aujourd’hui, perpétrés par les forces d’occupation contre le peuple palestinien frère», avant d’exhorter «tous les hommes libres du monde, les juristes arabes et les instances et organisations internationales des droits de l’homme à intenter une action judiciaire devant la CPI contre l’entité israélienne».

La première plainte a été annoncée le 18 octobre dernier par l’Autorité palestinienne. La Palestine a signé le statut de Rome de la CPI le 2 janvier 2015 et est devenue Etat partie de la CPI trois mois après.

De son côté, l’Ordre national des avocats tunisiens a chargé une commission juridique «de lister les crimes commis par l’entité sioniste à Ghaza et dans les Territoires palestiniens occupés, afin d’engager des poursuites contre les dirigeants sionistes auprès de la CPI».

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