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La trêve révèle une catastrophe humanitaire

La trêve humanitaire temporaire est entrée en vigueur à Ghaza, vendredi, à 07h00 heure locale (05h00 GMT). L’accord de la trêve comprend la libération de 50 prisonniers israéliens de Ghaza en échange de la libération de 150 Palestiniens des prisons israéliennes, et l’entrée de centaines de camions chargés d’aide humanitaire, médicale et de carburant dans toutes les zones de la bande de Ghaza.

Toutefois, les personnes déplacées ont découvert l’ampleur du désastre, des crimes et des destructions massives provoquées par les forces israéliennes dans leurs zones de résidence, notamment dans les villes de Beit Hanoun, Beit Lahia, Jabalia, les quartiers d’Al‐Rimal, Tal Al‐Hawa, Sheikh Ajlin et les environs du complexe médical Al‐Shifa dans la ville de Ghaza.

La trêve humanitaire temporaire dans la bande de Ghaza, qui a débuté vendredi, a révélé l’ampleur de la catastrophe humanitaire et les destructions massives causées par l’armée israélienne dans diverses zones, notamment dans la ville de Ghaza et dans le nord de la bande.

Dès les premières minutes de la trêve, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés sont allés inspecter leurs maisons et leurs quartiers, notamment dans les zones frontalières et celles dans lesquelles avaient pénétré les véhicules militaires israéliens.

Les Palestiniens ont découvert l’ampleur de la catastrophe, des crimes et des destructions massives provoqués par les forces israéliennes dans leurs zones de résidence.

Des témoins oculaires ont rapporté aux correspondants de presse qu’en rentrant chez eux dans les régions occidentales de la ville de Ghaza et dans les villes de Beit Hanoun et Beit Lahia (nord), ils ont trouvé les corps de dizaines de Palestiniens tués par l’armée israélienne.

Des témoins ont expliqué que les corps étaient décomposés, indiquant qu’ils avaient été tués il y a plusieurs semaines, soit lors d’incursions, soit lors de l’exode de la ville de Ghaza vers les zones situées au sud de la bande de Ghaza.

Les Palestiniens ont également découvert une quantité massive de destructions causées par les bombardements aériens et les incursions terrestres israéliennes dans les zones de la ville de Ghaza et du nord.

Des témoins ont rapporté avoir trouvé des quartiers résidentiels entiers contenant des centaines de bâtiments et des dizaines de milliers de logements complètement détruits. Outre les dégâts massifs causés aux routes, aux bâtiments des institutions gouvernementales et privées, aux infrastructures et aux réseaux d’eau, d’électricité et de communication.

Parmi les zones qui ont subi des destructions généralisées figurent les villes de Beit Hanoun, Beit Lahia et Jabalia (nord), les quartiers d’Al‐Rimal, Tal Al‐Hawa, Sheikh Ajlin et les environs du complexe médical Al‐Shifa dans la ville de Ghaza.

Les équipes de secours ont également commencé à tenter de récupérer les cadavres de certains des bâtiments détruits dans ces quartiers. Des milliers de Palestiniens ont été choqués de voir leurs maisons détruites et entourées de cadavres et de sang.

Dans les régions du nord également, notamment autour de l’hôpital indonésien de la ville de Jabalia, des destructions massives ont été généralisées après que l’armée israélienne a pris d’assaut l’hôpital et bombardé ses environs avec un grand nombre d’obus au cours de la nuit dernière.

Le directeur général du ministère de la Santé de Ghaza, Munir Al‐Bursh, a déclaré dans une déclaration à l’agence Anadolu : «L’occupation israélienne a violemment bombardé l’hôpital indonésien la nuit dernière, et ses chars et ses bulldozers ont également démoli l’ensemble de ses murs».

Al‐Bursh a ajouté : «Le char est entré dans le bâtiment principal de l’hôpital après avoir détruit sa porte, démoli l’un de ses murs et ouvert le feu sur les patients et le personnel médical, ce qui a entraîné la mort d’une femme blessée.» Quant au complexe médical d’Al‐Shifa, les forces de l’armée israélienne se sont retirées vendredi, environ 10 jours après l’avoir pris d’assaut et y avoir détruit des parties importantes, notamment les générateurs électriques et l’équipement médical de l’hôpital, en plus des pompes à oxygène.

Les forces israéliennes ont également provoqué des explosions dans certains départements et bâtiments du plus grand hôpital de la bande de Ghaza, selon des témoins oculaires.

Dans ce contexte, une source médicale du complexe médical d’Al‐Shifa a déclaré qu’«environ 180 patients et 7 membres du personnel médical sont toujours présents à Al‐Shifa».

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