Le nombre de martyrs de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza s’est élevé à 17 674 et celui des blessés à 49 300, selon le ministère palestinien de la Santé. « 17 400 Palestiniens sont tombés en martyrs dans la bande de Ghaza et 274 autres en Cisjordanie occupée », a précisé le ministère, faisant remarquer que « la majorité des martyrs sont des enfants, des personnes âgées et des femmes ».
Le ministère palestinien a, en outre, ajouté que « les estimations indiquent qu’environ 1,9 million de personnes à Ghaza, soit environ 85 % de la population, sont déplacées à l’intérieur du pays, dont environ 1,2 million sont enregistrées dans 151 installations de l’Office des Nations unies pour les réfugiés ». Il a souligné, à cet égard, que « les attaques des colons sionistes se poursuivent, depuis le 7 octobre dernier, faisant des blessés et des dommages aux propriétés appartenant à des Palestiniens ».
De son côté, l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) a indiqué que la situation humanitaire dans la bande de Ghaza, théâtre d’une agression sioniste barbare, était devenue « catastrophique ».
« Nos équipes n’ont pu distribuer de l’aide que dans une très petite partie du sud de la bande de Ghaza. Elles n’ont pas pu atteindre de nombreux habitants en raison de l’intensité des bombardements en cours », a déclaré la porte‐parole de l’UNRWA, Tamara Al‐Rifai, à la presse. Elle a, en ce sens, alerté sur la situation qui devient « de plus en plus catastrophique ».
Au moins 17 700 Palestiniens sont tombés en martyrs et plus de 49 000 autres ont été blessés lors de l’agression de l’armée sioniste contre l’enclave palestinienne toujours en cours depuis le 7 octobre. L’UNRWA a indiqué, par ailleurs, que 133 de ses employés ont été tués à Ghaza, la plupart avec leurs familles, lors de l’agression sioniste barbare.
« Nos employés à Ghaza emmènent leurs enfants au travail pour qu’ils soient en sécurité. Ils peuvent même mourir ensemble », a fait savoir l’UNRWA. Et d’ajouter que « la situation des civils à Ghaza est intenable. Nous avons atteint le point de non‐retour ». Plus tôt, la porteparole de l’UNRWA avait déclaré à la presse que les équipes de l’agence onusienne n’avaient pu distribuer de l’aide que « dans une très petite partie du sud de la bande de Ghaza ».