Quoiqu’on reste bien loin du scénario de retour à la normale, l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses alliés communément appelés « OPEP+ », ont décidé de rouvrir le robinet en s’entendant sur le principe d’augmenter progressivement leur production à partir du mois de mai.
Le chef de fil de l’organisation, l’Arabie saoudite en l’occurrence, troisième producteur et premier exportateur mondial, va par ailleurs relever ses volumes, qu’elle avait volontairement réduits d’un million de barils, en sus des quotas.
.S’exprimant à l’issue de la 15ème réunion ministérielle des pays de l’OPEP+, qui s’est déroulée par visioconférence, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab , a annoncé jeudi à Alger que les participants ont convenu de modifier progressivement le niveau de la production durant les mois de mai, juin et juillet, où il sera procédé à l’augmentation de la production pour une quantité ne dépassant pas les 500.000 barils/jour par mois. Il a rappelé que l’année dernière, les membres de l’organisation avaient réduit leur production dans des proportions sans précédent, pour soutenir les cours du brut envoyés au tapis par la crise sanitaire .
Evoquant la part de production fixée par l’Algérie, M. Arkab a précisé que la modification permettra une augmentation légère dans la production algérienne de 11.000 barils/jour en mai et juin et 14.000 barils/jour en juillet. .
Selon le ministre de l’énergie, ce retour à une consommation normale de pétrole est loin d’être complet, appuyant ainsi l’avis du Abdelaziz ben Salmane, le ministre saoudien de l’Energiequi estime que la troisième vague du Covid qui frappe l’Europe et qui se traduit par une poursuite des restrictions dans les déplacements fera peser, toujours, sur la demande de carburants.
Le baril de brent s’appréciait de 1,3 %, à 63,50 dollars, peu après à la fin du sommet réunissant en visioconférence les 23 pays qui assurent près de la moitié de l’offre mondiale, pourtant.