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Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira aujourd’hui à la demande de l’Algérie

Le Conseil de sécurité de l’ONU se réunira aujourd’hui pour discuter de la décision de la Cour internationale de justice (CIJ) qui a appelé l’entité sioniste à empêcher tout acte éventuel de génocide» à Gaza.

La réunion a été demandée par l’Algérie, dans l’objectif de donner un effet exécutoire au prononcé de la Cij. Elle s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des hautes instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et des efforts incessants de l’Algérie pour défendre la cause palestinienne, notamment au sein du Conseil de sécurité où elle siège, depuis le 1er janvier, en tant que membre non permanent.

En vue de cette réunion, la mission de l’Algérie à New York a eu, au cours de ces derniers jours, une série d’intenses consultations. Ainsi, une réunion restreinte a été tenue vendredi à la mission algérienne, immédiatement après le verdict de la CIJ, en présence du représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, ainsi que des représentants de la Palestine et de l’Afrique du Sud.

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a participé à une réunion d’urgence du Groupe arabe à New York, consacrée à l’examen des mesures pratiques nécessaires à prendre suite à la décision de la CIJ.

Les ambassadeurs arabes ont exprimé leur appréciation des efforts incessants de l’Algérie pour défendre la cause palestinienne, notamment au sein du Conseil de sécurité, faisant part de leur plein soutien à la proposition de l’Algérie relative à la tenue d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité. Il a également été décidé de soumettre un projet de résolution au Conseil de sécurité à la lumière des développements provenant de La Haye.

Il y a dans le monde beaucoup de pays qui continuent à soutenir un cessez‐le‐feu immédiat à Gaza. Ces pays espèrent néanmoins que la session du Conseil de sécurité, prévue aujourd’hui, ne se heurtera pas à des résistances de la part des pays occidentaux, puissances connues pour leur soutien aveugle à l’entité sioniste, au premier rang desquelles figurent les Etats‐Unis, habitués à contrecarrer les efforts internationaux en utilisant le droit de « veto ».

S’ils imposaient, encore une fois, leur veto, le coût politique associé à cela serait très élevé. Le Conseil de sécurité est appelé à exercer sa responsabilité en matière de paix et de sécurité internationales, à faire preuve d’une grande vigilance concernant la situation à Ghaza et à ne laisser aucune partie ni aucune force compromettre les efforts pour mettre fin à la guerre par des moyens politiques…

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