Dans un nouveau rapport publié par le bureau de l’information et des médias du gouvernement dans la bande de Ghaza, il est annoncé qu’après 120 jours de guerre génocidaire, l’occupant israélien a commis quelque 2 325 massacres, générant la mort et la disparition sous les décombres de plus de 27 000 Palestiniens dont 12 000 enfants et plus de 8 000 femmes. Ce qui fait que l’occupant israélien perpètre depuis le 7 octobre dernier presque 20 massacres par jour.
Le rapport indique également que plus de 66 000 personnes ont été blessées durant ces 120 jours, dont 11 000 ont dû être transférées à l’étranger pour recevoir les soins nécessaires qui font défaut à Ghaza. Le rapport fait mention aussi de 339 membres du personnel médical, 46 éléments de la défense civile et 122 journalistes qui ont été assassinés par l’occupant israélien durant ces quatre mois.
En plus de ces statistiques macabres, le rapport révèle que l’occupant sioniste a déplacé par la force deux millions de personnes, détruit complètement 70 000 logements et partiellement 290 000 autres, et mis en danger de mort en raison du manque de médicaments et du blocus imposé à la bande de Ghaza plus de 10 000
patients atteints de cancer et 350 000 autres souffrant de diverses maladies chroniques.
Alors que la mort et les destructions ont atteint des seuils intolérables à Ghaza, l’occupant israélien poursuit son opération macabre et va même audelà des lignes rouges imposés par les pays qui le soutiennent.
En effet, selon des sources médiatiques américaines, citant des responsables israéliens, l’armée d’occupation a commencé à établir une zone tampon dans la bande de Ghaza malgré la forte opposition de la communauté internationale. Ces médias rapportent que plus de 1 000 bâtiments ont été rasés par l’armée d’occupation le long de la frontière de Ghaza sur une bande de plus d’un kilomètre de large pour créer cette zone tampon afin, soi disant, d’éliminer les positions de tir du Hamas près
de la frontière.
En touchant les frontières de Ghaza et en réduisant son territoire, l’occupant sioniste montre encore une fois qu’il se place au-dessus du droit international et qu’il ne tient même pas compte des recommandations des Etats-Unis, son fervent et solide soutien.
Joe Biden a affirmé, en effet, son opposition à toute réoccupation ou réduction du territoire de Ghaza, mais l’occupant sioniste n’en fait qu’à sa tête. Et comme toujours pour se justifier, il va encore user de ses tours de passe-passe et de ses arguments à l’emporte-pièce, pour faire passer cette énième pied de nez au droit international.
Il s’en défend déjà par l’argument de « dispositif temporaire » pour calmer ses soutiens, les Etats-Unis en premier lieu, mais on sait ce que vaut la parole de l’entité sioniste ! Ce grignotage du territoire ghazaoui intervenant en pleine négociation pour l’échange de prisonniers et une trêve à long terme, va accentuer la difficulté de ces négociations qui sont déjà âpres.
Et à cette allure la guerre va inévitablement s’éterniser, avec son surplus de ruines, de massacres et d’entorses et d’atteintes multiples au droit humain