L’impopularité de Netanyahu ne cesse de grandir et la méfiance qu’éprouvent les Israéliens à l’égard de ses capacités à gouverner ne cessent de s’accroître. Une telle disposition d’esprit des Israéliens envers leur chef du gouvernement ne peut conduire qu’à des manifestations populaires pour exiger sa démission et réclamer de nouvelles élections anticipées.
C’est ce que rapporte Le Wall Street Journal qui s’appuie sur la nouvelle Évaluation annuelle des menaces établie par les renseignements américains. « La survie de Netanyahu ainsi que de son gouvernement composé de partis d’extrême droite et de partis religieux extrémistes, qui affichent une ligne dure sur les questions palestiniennes et de sécurité, pourrait être en danger » est‐il écrit dans ce nouveau rapport des renseignements américains où le rejet massif des Israéliens pour le gouvernement Netanyahu est mis en exergue.
Les Israéliens parviendront‐ils à chasser Netanyahu du pouvoir ? C’est, en tout cas, ce à quoi penche le rapport américain qui prévoit dans les jours à venir d’importantes manifestions publiques réclamant la tête de Netanyahu. Honni tant en Israël qu’à l’échelle mondiale, Netanyahu est sur des charbons ardents.
Cible de tirs croisés, ce nouvel Adolf Hitler, selon les mots, heureux, du président turc Recep Tayip Erdogan, ne survivra certainement pas à ce printemps. Tout porte à croire qu’il sera évincé du pouvoir avant l’été et sera peut‐être même traîné devant les tribunaux pour plusieurs chefs d’inculpation dont, notamment, l’échec de ses services de renseignement lors des attaques du Hamas du 7 octobre et la mort de 45 personnes lors de la bousculade de religieux israéliens sur le mont Meron en 2021.
Des médias hébreux font campagne déjà pour ameuter les populations et les pousser à occuper les rues pour débarrasser Israël de Netanyahu et de son gouvernement. « Il n’a jamais été aussi urgent d’occuper les rues, de reprendre les manifestations antigouvernementales et d’exiger des élections anticipées.
Netanyahu et son gouvernement irresponsable doivent partir », soutient dans son éditorial un journal hébreu. Il est vrai que Netanyaho invoquera encore le prétexte de la guerre en cours à Ghaza pour se maintenir au pouvoir, et déclarer impossible la tenue des élections, mais les grondements de la rue israélienne et son isolement et son lâchage par ceux‐là mêmes qui l’ont assuré naguère de leur soutien indéfectible, vont finir par le mettre à bas et le conduire probablement derrière les barreaux. Seul lieu d’ailleurs que ce tueur d’enfants et de femmes mérite d’occuper !
