Le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a réuni hier, au Centre international des conférences (CIC) Abdelatif Rahal à Alger, 27 partis politiques représentés au sein des Assemblées nationales et locales élues.
Avant le début des travaux, le président de la République a salué les présidents des partis participant à cette rencontre.
La réunion à laquelle ont pris part le Premier ministre, M. Nadir Larbaoui et le directeur de Cabinet à la Présidence de la République, M. Boualem Boualem, intervient conformément aux engagements du président de la République d’instaurer la tradition du dialogue et de la concertation avec la classe politique pour consacrer la démocratie participative.
A cette occasion, les partis politiques ont exprimé leurs préoccupations et leurs vues et soumis des propositions sur plusieurs questions nationales. Le chef de l’Etat a apporté des réponses aux préoccupations soulevées.
Tenant un discours responsable et rassembleur, le président Tebboune s’est engagé sur la voie du dialogue et de la concertation mutuellement bénéfique. Cela fera assurément avancer les choses et évitera tout amalgame dans le futur dans la relation entre le pouvoir et les acteurs politiques, et notamment les partis qui sont représentés aux assemblées nationales et locales élues, au mieux de l’intérêt suprême de l’Algérie.
Le président de la république a toujours insisté sur sa volonté de rassembler les Algériens et de voir se développer un dialogue permanent. Il veut écouter la classe politique. Le chef de l’Etat s’était engagé, dès l’entame de son mandat, dans un cycle de consultations avec les partis politiques. Ces rencontres avaient, on s’en souvient, permis d’examiner un nombre important de questions.
Le président Tebboune avait expliqué les positions de l’État algérien dans tous les domaines, à l’instar de la gestion publique, l’économie, les médias et la lutte contre la corruption. Il s’est montré attentif aux préoccupations exprimées.
Diplomate et ancien ministre, Abdelaziz Rahabi, fait partie des personnalités ayant rencontré le chef de l’Etat dans le cadre de ces consultations. Rahabi avait déclaré à l’occasion de ces rencontres: «la question qui se pose de façon récurrente est celle de savoir comment établir des mesures de confiance de nature à rendre possible et concrète la volonté de rassemblement exprimée dans le discours politique, et comment la décliner de façon concrète dans la vie politique quotidienne, d’autant que les contours de l’offre indirecte du chef de l’État gagneraient à être explicités pour que cette initiative soit comprise et entendue ».
Depuis, une série de réformes notamment sur le plan économique ont été engagées. Elles ont permis d’obtenir d’importants résultats positifs. Aujourd’hui, le pays se tourne vers l’avenir avec un renouveau de confiance et d’optimisme.