Après avoir observé un long silence, le Gradien de Mémoire et des Archives algériennes, Abdelmadjid Chikhi, conseiller du président de la République chargé des Archives nationales et de la Mémoire, avait affirmé récemment que le « Rapport Stora était un non-événement », considérant en fait, qu’« il n’existait même pas », car jamais transmis officiellement à l’Etat algérien pour appréciation et débat.
Cette fois-ci, Chikhi va plus loin, et expose les points de vue des Algériens « de point droit », affirmant qu’« il est bien temps que la France rende des comptes de ses crimes commis en Algérie », a dit le conseiller auprès de la Présidence a déclaré, lors d’une conférence régionale sur la Mémoire nationale et son rôle dans la préservation de l’unité nationale tenue a Guelma,
Abdelmadjid Chikhi a estimé que si l’Algérie était visée par des forces, c’est à cause de sa force et de la place qu’elle occupe parmi les Nations, ajoutant que des ennemis guettent la moindre occasion pour attenter à sa stabilité, précisant que le président de la République Abdelmadjid Tebboune a décidé de décréter le 8 Mai journée nationale de la Mémoire et ce dans le but de préserver l’Histoire d’Algérie à travers toutes ses étapes.
Pour lui, il est temps de réécrire l’Histoire de cette Nation avec des modes et des méthodologies scientifiques et lui accorder l’intérêt et l’importance qui lui sied a travers les différentes tribunes et dans les manuels scolaires et faire en sorte qu’elle soit transmise de génération en génération.
Sur le passé colonial, il a expliqué que la France coloniale a tout fait pour priver le peuple algérien de son identité et de son héritage culturel et scientifique.
«Il est temps, insiste-t-il, de récupérer ces archives qui représentent l’Histoire et la Mémoire du peuple algérien rédigée avec du sang des martyrs et demander des comptes a la France pour ses crimes qui demeurent une tache de déshonneur de son passé colonial».