Alors que le pays cherche à augmenter ses réserves pour répondre à la demande croissante d’énergie locale et répondre aux besoins de ses clients étrangers, l’Algérie s’apprête à connaître un rebond dans ses découvertes de pétrole et de gaz…
En effet, l’Algérie envisage de procéder à un nouveau cycle d’appels d’offres pour l’exploration pétrolière et gazière au quatrième trimestre de cette année (2024), un cycle qui intervient après le récent succès du pays dans la signature d’accords de partenariat avec un certain nombre de sociétés internationales, notamment ExxonMobil, Chevron, Eni et Sinopec, selon une source à l’agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT), citée par l’agence Reuters.
Sonatrach avait réalisé 8 découvertes au cours des 5 premiers mois de cette année, dans plusieurs bassins en coopération avec des compagnies pétrolières internationales.
L’Algérie possède jusqu’à 159.000 milliards de pieds cubes de ressources en gaz naturel et 12,2 milliards de barils de pétrole, et produit environ 910.000 barils de pétrole et 9,9 milliards de pieds cubes de gaz par jour.
Sonatrach, en coopération avec ses partenaires des grandes compagnies pétrolières internationales, s’emploie à augmenter la zone d’exploration et à mettre de nouveaux gisements sur les lignes de production, afin de sécuriser ses besoins.
La production pétrolière en Algérie a diminué à 977.000 barils par jour au cours de l’année 2023, contre 1,018 millions de barils par jour en 2022, se classant au quatrième rang en Afrique après le Nigeria, la Libye et l’Angola, selon les données de l’OPEP.
Les exportations moyennes de pétrole de l’Algérie ont également diminué l’année dernière, à 403.000 barils par jour, contre 408.000 barils par jour en 2022, selon les données publiées par la Joint organisations data initiative (JODI).
La production algérienne de gaz a diminué à 26,28 milliards de m 3 au cours de la période allant de janvier à fin mars 2024, contre 31,81 milliards de mètres cubes au cours du trimestre comparatif de 2023, qui avait connu des niveaux de production records. Ce qui a entraîné une baisse notable sur une base annuelle au premier trimestre 2024.
Pour rappel, l’Algérie ambitionne de porter sa production de gaz à 200 milliards de mètres cubes par an à moyen terme, contre une production actuelle de 137 milliards de mètres cubes et ce pour couvrir la demande croissante au niveau interne et d’augmenter les quantités destinées à l’exportation.