La boxeuse algérienne Imane Khelif s’est qualifiée, hier, en demi‐finale des Jeux olympiques de Paris en battant en quart de finale la Hongroise Anna Hamori sur un score sans appel de 5 à 0.
Imane Khelif est assurée de remporter au moins une médaille de bronze, soit la première médaille pour l’Algérie à l’issue de la huitième journée de compétition.
Il convient de rappeler qu’Imane Khelif s’est qualifiée aux quarts de finale en battant l’italienne Angela Carini au premier round. Mieux, notre boxeuse a été très expéditive. En 46 secondes, elle est venue à bout de l’Italienne qui a jeté l’éponge.
Imane Khelif attaquée de toutes parts a été défendue hier par le président du Comité International Olympique, Thomas Bach, qui a fortement critiqué les discours de haine et de discrimination auxquels la boxeuse algérienne a été confrontée durant les Jeux Olympiques actuels. Il a affirmé que son organisation ne participerait pas à ce qu’il a qualifié de guerre culturelle alimentée par des rumeurs malveillantes.
Lors d’une conférence de presse, Bach a répondu aux questions des journalistes concernant la boxeuse algérienne : «Imane Khelif est une femme, et il n’y a aucun doute là‐dessus. Nous avons effectué des tests approfondis pour le prouver. Elle est née, a grandi et a vécu comme une femme, et a concouru en tant que femme pendant toutes ces années sans aucun problème». Il a ajouté : «Ce que nous avons vu au cours des dernières 48 heures, c’est que certains veulent modifier la définition de ce qu’est une femme et ce qu’est un homme. C’est pourquoi tout ce que je peux faire, c’est vous inviter à apporter une preuve scientifique de ce que vous propagez et de ce nouveau concept de femme que vous avancez. Nous sommes prêts à vous écouter».
Bach a exprimé son indignation face à la campagne violente dont la boxeuse algérienne a été victime, déclarant : «Nous ne participerons pas à cette guerre politique et culturelle que vous avez créée avec ces rumeurs. Permettez‐moi de dire que ce qui s’est passé au cours des 48 heures sur les réseaux sociaux, la haine et la violence dont a été victime la championne algérienne Imane Khelif ont été alimentées par cet agenda inacceptable»