La proposition de cessez-le-feu et d’échange d’otages entre l’occupation israélienne et la résistance palestinienne vient d’être relancée cette semaine, en cette période fatidique où les massacres se succèdent dans la bande de Ghaza et où le spectre d’une grande déflagration dans la région se fait de plus en plus menaçant.
Selon des médias arabes, les États‐Unis exercent une pression intense sur tous les pays de la région, y compris l’Iran, pour empêcher cette déflagration qui pourrait conduire à une guerre totale.
Des journaux hébreux de leur côté indiquent que la pression américaine s’étend également à Israël et au mouvement Hamas pour parvenir dans les prochains jours à un accord conduisant à un cessez‐le‐feu à Ghaza, même temporaire.
Alors que tout le monde guette, avec la peur au ventre, la riposte de l’Iran, de hauts responsables américains dont le secrétaire d’État américain Antony Blinken et le directeur de la CIA Bill Burns vont se déplacer ces jours‐ci dans la région pour renforcer le front anti‐iranien et imposer un accord de cessez‐le feu .
La réunion de relance des négociations est prévue pour jeudi prochain. Mais malgré les assurances américaines attestant qu’il existe des solutions et elles peuvent être trouvées, le sort de ces négociations restent dans les limbes !
Adepte de la stratégie de négociation sans issue, Benjamin Netanyahou fera tout pour les faire échouer ! Le fait de demander le contrôle au moins partiel sur le couloir de Philadelphie, zone stratégique entre l’Egypte et la bande de Ghaza, alors Hamas exige le retrait complet de l’armée d’occupation de cet axe et l’ouverture du terminal de Rafah, est déjà un grand obstacle pour conclure un accord.
Ceci sans compter l’autre exigence de Netanyahou d’empêcher le retour des militants de la résistance dans la bande de Ghaza. Autrement dit, Netanyahou n’exige rien de moins qu’une reddition qui ne veut pas dire son nom ! Ce que la résistance palestinienne n’acceptera jamais ; comme elle l’a annoncé, quels que soient les sacrifices.
Dans un communiqué, le mouvement Hamas, a exigé que le round de négociations de ce jeudi porte comme base ce qui a été convenu le 2 juillet passé. Hamas a déclaré avoir donné son accord avec la proposition des médiateurs le 6 mai dernier et était également pleinement d’accord avec les propositions du président
Biden et la résolution n° 2735 du Conseil de sécurité de l’ONU à cet égard.
Il n’y a nul besoin de nouvelles négociations ! : «Nous et les frères médiateurs en Égypte et au Qatar sommes conscients des véritables intentions et positions de l’occupation et de son Premier ministre» note le communiqué de Hamas qui dénonce la traîtrise de l’occupant qui tout en négociant, intensifie son agression, multiplie les assassinats et les massacres de civils.
