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Face à l’escalade en Cisjordanie et au génocide à Ghaza: L’Algérie appelle à une réunion d’urgence du Conseil de sécurité

L’Algérie a appelé, lundi 2 septembre, à une réunion d’urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, pour «débattre des derniers développements en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza, à la lumière de l’escalade des raids des forces d’occupation sionistes en Cisjordanie, et la poursuite du génocide contre les populations de Ghaza, et ce, en coordination avec la mission de l’Etat de Palestine auprès des Nations unies (New York) ».

Cette réunion, programmée avant la fin de la semaine par la présidence slovène du Conseil de sécurité, intervient alors que se poursuit la brutale offensive de l’armée d’occupation contre la Cisjordanie qui a coûté la vie, depuis octobre dernier, à près de 700 civils, dont plus de 150 enfants, et endommagé les infrastructures avec des dégâts estimés à des mil‐ lions de dollars, outre la poursuite des crimes des forces d’occupation à l’en‐ contre des Palestiniens dans la bande de Ghaza, portant, ainsi, le bilan des martyrs à près de 41 000 morts.

A l’occasion de cette réunion, l’Algérie ainsi que d’autres pays épris de paix et de justice vont prendre la parole pour réaffirmer leur soutien à un cessez‐le‐feu immédiat à Ghaza, et réitérer leur engagement à la solution à deux Etats, comme seule option pour parvenir à une paix juste et durable au Proche‐Orient.

Conformément aux directives du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie, par le biais de sa représentation permanente auprès de l’ONU, n’a ménagé aucun effort, depuis son accession, début 2024, au Conseil de sécurité en tant que membre non permanent, pour mettre fin à l’injustice que subit le peuple palestinien sous occupation, notamment à Ghaza, en proie à une agression génocidaire sioniste depuis six mois.

Ainsi, la mission diplomatique algérienne à l’ONU a convoqué depuis janvier 2024 plusieurs réunions au Conseil de sécurité consacrées à la Palestine et en particulier à la situation à Ghaza, et ce, dans le cadre des efforts de l’Algérie pour faire entendre, haut et fort, la voix du peuple palestinien au sein de cet organe central de l’ONU.

Cependant, le Conseil de sécurité a, maintes fois, échoué à appeler à un cessez‐le‐feu immédiat dans la bande de Ghaza, suite au veto opposé par les Etats‐Unis, notamment lors du vote sur un projet de résolution présenté en février dernier par l’Algérie dans ce sens.

Une question essentielle reste toujours sans réponse : combien de personnes devront encore mourir dans cette guerre avant que la voix des Palestiniens soit réellement entendue par la communauté internationale ? Pour le peuple palestinien, la protection de leur vie – une protection à laquelle il a droit en vertu du droit inter‐ national, tout comme tous les autres civils se trouvant dans une situation de conflit armé ‐leur échappe, puisque la communauté internationale reste passive face à leur sort, les laissant subir perte, misère et difficultés à la merci de leur occupant.

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