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Alger

Grève dans la santé: Les hôpitaux paralysés

La grève a presque paralysé le secteur de la santé ce mercredi à travers le pays, à l’image des faits que nous avons constaté dès la matinée d’hier au niveau du CHU Mustapha Bacha à Alger où l’ambiance qui a régné avec le sit in de tous les travailleurs au niveau de la cour de l’établissement « pour revendiquer plusieurs droits » selon eux.

Après donc, l’appel lancé par un bloc syndical appartenant à ce secteur, formé par trois formations syndicales que sont le Syndicat national des enseignants chercheurs hospitalo-universitaires (Snechu), Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), Syndicat algérien des paramédicaux (SAP))  après une déclaration commune rendue public il y a de cela une semaine, suite à la tenue d’une réunion.

Les personnels de la santé publique ont débrayé hier, alors que les pouvoirs publics ont réagi dans le courant de la semaine par l’octroi de la prime de solidarité Covid-19 pour les personnels de la santé, mais ceux-ci disent que ce n’est pas seulement cette prime qui motive leur action, puisque leur secteur est tout simplement « malade », à cause de plusieurs imperfections qui y règnent de la santé aujourd’hui.

« Nous n’avons ni prime de panier, ni celle du transport… », S’écria une infirmière en disant que beaucoup de problèmes dominent dans le secteur et ils doivent être pris en charge le plutôt possible, afin de « nous permettre de travailler dans la tranquillité, loin des tracas et aléas qui profilent autour de notre activité en tant que personnel de la santé publique ».

Réagissant à ce débrayage le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, Abderrahmane Benbouzid s’est exprimé, ce mercredi, sur la grève en révélant que toutes les demandes légitimes des professionnels du secteur de la Santé seront prises en charge dans les plus brefs délais.

Benbouzid a déclaré à la presse que la grève organisée aujourd’hui par le bloc syndical de la santé est « un droit garanti par la Constitution », affirmant que les revendications des professionnels sont « légitimes ». Alors que le ministre a ajouté que les exigences d’améliorer les conditions professionnelles et sociales sous la tutelle d’autres secteurs, seront traitées au fil du temps en installant des comités interministériels pour les étudier.

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