L’ambassadeur d’Algérie en France Mohamed Antar Daoud a dit attendre une reconnaissance de l’Etat français de la torture et de l’assassinat de Larbi Ben M’hidi : «Même si Aussaresses a reconnu l’avoir (Larbi Ben M’hidi) exécuté, nous attendons une reconnaissance de l’Etat français », a indiqué le diplomate algérien dans un entretien accordé à la Télévision algérienne.
Au sujet de la mémoire, Mohamed Antar Daoud a affirmé que «c’est grâce au président Tebboune et au président Macron qu’on est arrivé à cette avancée». «Nous essayons, souligne-t-il, de travailler comme d’un côté comme de l’autre pour essayer de faire avancer les choses». «Nous avons énormément de difficultés a prendre possession des archives promises par le président Macron», a martelé l’ambassadeur algérien, avouant qu’ «il y a une certaine résistance».
Selon lui, «On ne peut pas avancer dans la rédaction d’un rapport si nous ne sommes pas en possession de toutes les archives, y compris des archives de souveraineté».