S’exprimant lors du 10e dialogue interactif sur « le renforcement du multilatéralisme au service de la paix et de la sécurité internationales », tenu dimanche soir à New York dans le cadre du « Sommet de l’avenir », le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ahmed Attaf, a indiqué que « l’Algérie appelle à rétablir la confiance ébranlée entre notre organisation internationale et les peuples du monde, notamment les peuples colonisés et opprimés qui voient en les Nations Unies l’ultime refuge contre l’injustice et la tyrannie et considèrent cette organisation comme un phare d’espoir en temps de drames et de souffrances et comme un serviteur qui leur rend justice et protège leurs droits ».
Attaf a expliqué que nous avons de nombreux exemples de crises, de différends et de conflits présentés devant notre organisation internationale en général et devant le Conseil de sécurité en particulier, qui illustrent cette situation tendue, exceptionnelle et sans précédent ».
Le chef de la diplomatie algérienne s’est attardé sur le fait que « l’un des défis majeurs auquel est confronté la communauté internationale aujourd’hui est d’amener l’occupation israélienne coloniale à cesser la guerre génocidaire menée contre le peuple palestinien à Ghaza depuis près d’une année et à mettre un terme à l’escalade israélienne multiforme au Proche‐Orient ».
Et Ahmed Attaf de poursuivre : Face à cette situation, ce qui est attendu de ce Sommet est qu’il puisse réhabiliter l’ONU dans son rôle central dans la prévention et le règlement des conflits », tout en souhaitant que « tous les membres signataires de la Charte des Nations‐Unis réaffirment leur engagement à s’y conformer et à respecter les règles du droit international. »
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ahmed Attaf, a participé, dimanche, à New York, à la séance d’ouverture du « Sommet de l’avenir » en sa qualité de représentant du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
Ce sommet est une opportunité devant permettre d’affirmer l’importance du multilatéralisme, à fortiori dans contexte où les tensions géopolitiques menacent de creuser encore le fossé entre le Nord et le Sud.
Les pays en développement, en particulier, espéraient des engagements concrets sur la réforme des institutions financières internationales, le but étant de leur permettre un accès plus facile aux financements nécessaires pour faire face aux conséquences du changement climatique.
Le Sommet de l’avenir, qui coïncide avec la 79e session de l’Assemblée générale de l’ONU, vise à réaffirmer les Objectifs de développement durable (ODD) et la Charte des nations unies, tout en relançant l’Agenda 2030, qui accuse un retard inquiétant.