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L’entité sioniste défie de façon éhontée les appels à la cessation immédiate des hostilités

Cette guerre ne fera qu’entraîner davantage de déplacements de personnes et de souffrances pour les civils, affirme le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.

Cité, hier, par le Centre d’information de l’ONU, Grandi explique que «des opérations de secours, notamment par le Haut‐Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), sont menées pour aider tous ceux qui en ont besoin, en coordination avec les gouvernements libanais et syrien».

Ce haut responsable de l’ONU fait référence aux frappes aériennes sionistes qui ont détruit des maisons et des infrastructures civiles au Liban en plus de «tuer des familles entières et provoquant un exode massif sans précédent».

Le Haut‐Commissaire de l’agence de l’ONU pour les réfugiés souligne, selon la même source, «la nécessité de protéger les civils et de répondre à leurs besoins fondamentaux, qu’ils choisissent de fuir ou de rester, et qu’ils ne soient pas une cible».

Pour sa part, le commissaire général de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), Philippe Lazzarini, déplore le fait que les frappes aériennes lancées par les forces sionistes sur le Liban aient «forcé des milliers de personnes à fuir leurs maisons, y compris des réfugiés palestiniens».

Selon lui, l’UNRWA a «ouvert 7 refuges pour personnes déplacées, qui accueillent actuellement 1.600 personnes, dont des Libanais, des Palestiniens et des Syriens».

Lazzarini ajoute que de nombreuses personnes déplacées souffrent d’un traumatisme psychologique dû aux bombardements continus, à l’incertitude et aux peurs.

Il précise, dans son intervention, que «pour certains, ce traumatisme se répète à la lumière de cycles de conflits répétés sur des décennies».

Le responsable de l’ONU avertit, dans ce sillage, qu’une nouvelle extension de la guerre «ne fera qu’apporter davantage de souffrance aux civils». Il réitère que «les civils doivent être protégés et les infrastructures civiles ne doivent pas être ciblées».

La situation au Liban et à Ghaza «est très difficile», notamment pour les enfants qui «paient le prix le plus élevé dans ces circonstances», selon Salim Owais, porte‐parole du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef).

Le site officiel de l’organisation a rapporté, lundi, que Salim Owais fait savoir, dans un communiqué, que l’Unicef «est présent sur le terrain, que ce soit au Liban ou à Ghaza, et tente par toutes ses forces d’apporter son aide (…)».

«Dès les premiers jours (de l’agression sioniste), nous avons commencé à fournir des équipements essentiels qui représentaient environ 100 tonnes de matériel médical, et les produits de base sont distribués aux personnes déplacées», poursuit Owais rappelant que «les Nations unies appellent toujours à la nécessité de mettre fin aux conflits dans la région».

À propos du processus éducatif, le porte‐parole de l’organisation onusienne explique qu’«il y a plus de 600.000 enfants à Ghaza qui ont manqué une année d’école, et plus de 45.000 enfants qui ne sont pas inscrits en première année de leur école.

Et au Liban aussi, un grand nombre de personnes ont arrêté leurs études à cause de la fermeture des écoles dans les circonstances actuelles».

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a auparavant exprimé son inquiétude face à l’escalade massive des événements au Liban et a appelé à un nouvel engagement à mettre pleinement en œuvre la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU réitérant son appel à un cessez‐le‐feu immédiat dans la bande palestinienne de Ghaza, victime d’une agression sioniste génocidaire depuis près d’un an.

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L'express quotidien du 10/03/2025

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