La communauté internationale ne peut permettre à la puissance occupante de continuer d’agir avec une telle impunité et un tel mépris du droit international, qui sont la cause de morts tragiques et de souffrances parmi la population civile palestinienne sans défense. Elle ne peut pas laisser la situation évoluer de la sorte.
65 Palestiniens sont tombés en martyrs, hier, dans deux nouveaux massacres perpétrés par l’occupation sioniste à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Ghaza. «L’armée d’occupation a commis deux nouveaux massacres, à l’aide de ses avions de combat, contre des maisons habitées à Beit Lahia, dont l’un a fait 50 martyrs et l’autre 15 martyrs», selon des médias.
Plus tôt, les médias palestiniens ont rapporté que les forces d’occupation sionistes ont continué à faire exploser des maisons dans le camp de Jabalia, dans le nord de la bande de Ghaza, «en utilisant des robots et des barils explosifs, conduisant à la destruction de quartiers résidentiels entiers».
Pendant ce temps, 7 citoyens palestiniens, dont un enfant, sont tombés en martyrs et plusieurs autres ont été blessés lorsque les forces d’occupation ont pris pour cible une maison dans le camp de réfugiés de Bureij, dans le centre de l’enclave palestinienne. L’armée d’occupation sioniste continue de commettre un génocide dans la bande de Ghaza, depuis 408 jours, faisant 43.799 martyrs et 103.601 blessés, tandis que des milliers de victimes sont toujours sous les décombres et sur les routes.
Dans un communiqué publié hier, Bart Witteveen, directeur de l’IRC pour le territoire palestinien occupé, a sou‐ ligné que plus de 80 % de l’aide humanitaire destinée à Ghaza est actuellement bloquée, avec des livraisons atteignant leur niveau le plus bas depuis octobre 2023. Avant cette date, environ 500 camions d’aide entraient chaque jour dans la région, un chiffre déjà insuffisant pour répondre aux besoins de la population. Aujourd’hui, les niveaux d’aide humanitaire sont « dangereusement bas ».
Witteveen a averti que le pire scénario pourrait déjà se réaliser, avec une augmentation rapide de la famine, de la mal‐ nutrition et des décès liés à ces conditions. «La situation est critique. Nous avons quelques jours, pas des semaines, pour agir et améliorer ces conditions désastreuses. Les avertissements des organisations humanitaires sont clairs : l’inaction entraînera davantage de pertes civiles évitables », a‐t‐il déclaré, appelant à « la levée immédiate des restrictions sur l’aide humanitaire à destination et à l’intérieur de Ghaza ».
La communauté internationale ne peut permettre à la puissance occupante de continuer d’agir avec une telle impunité et un tel mépris du droit international, qui sont la cause de morts tragiques et de souffrances parmi la population civile palestinienne sans défense. Elle ne peut pas laisser la situation évoluer de la sorte.
Par ailleurs, en Occident, la société civile se mobilise de plus en plus contre ces mas‐ sacres et contre les armes qui arrivent en Israël. Manifestation à Chicago pour exiger la fin des exportations des armes vers l’entité sioniste. Cet appel vise à mettre fin à ce qu’ils qualifient d’agression génocidaire contre le peuple palestinien.
Une grande manifestation a eu lieu à Chicago, aux États Unis, où des centaines de personnes se sont rassemblées pour demander l’interdiction des exportations d’armes vers l’entité sioniste. Selon l’agence de presse palestinienne Wafa, des membres d’organisations de défense des droits de l’homme, ainsi que des représentants des communautés arabes et islamiques, continuent d’organiser des marches hebdomadaires dans cette grande ville américaine depuis octobre 2023. Ils exigent la fin du « génocide » en cours à Ghaza.
