Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a présidé, hier, une réunion sur le foncier industriel, annonce la Présidence de la République.
Déjà en 2023, le Président Tebboune avait instruit le gouvernement d’introduire d’avantages de facilitations dans le système de fonctionnement de l’agence spécialisée dans l’octroi de foncier, loin de toutes les complications administratives et bureaucratiques, l’objectif étant de lutter contre la corruption et de faciliter les missions des opérateurs économiques.
Il avait également ordonné d’introduire parmi les missions de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement, la proposition d’assiettes foncières relevant aussi bien du secteur privé que du secteur public, leur préservation et leur gestion dans le cadre d’une vision véritablement économique à même d’accélérer l’investissement.
Au chapitre du foncier agricole, le président de la République veut également que la situation soit assainie. Il a ainsi annoncé, la semaine dernière, que le dossier du foncier agricole sera définitivement clos en 2025.
Dans une allocution prononcée lors de la cérémonie de célébration du 50ème anniversaire de la création de l’Union nationale des paysans algériens (UNPA), le président de la République a indiqué que « le foncier agricole est un problème hérité depuis l’indépendance, mais nous nous attèlerons à clore définitivement ce dossier en 2025 ».
Il a, à cette occasion, appelé le Premier ministre, le ministre des Finances et tous les membres du Gouvernement à travailler avec les agriculteurs pour trouver une solution à ce dossier ainsi que « les cadres juridiques devant définir et protéger la propriété foncière ».
Le chef de l’Etat a souligné la nécessité « de fournir des données réelles » dans le secteur de l’agriculture, de poursuivre la modernisation de ce secteur vital, en « assurant une production nationale dans les industries de transformation qui honore le pays, et en évitant d’exporter les produits agricoles bruts ».
Après avoir exprimé sa fierté pour les réalisations accomplies dans ce secteur vital, le président de la République a affirmé que les agriculteurs « sont capables d’atteindre les objectifs escomptés en matière d’autosuffisance et de sécurité alimentaire ».