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Alger et Pretoria amorcent un renforcement de leur coopération économique

Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Mohamed Boukhari a mis en avant la nécessité de renforcer la coopération entre l’Algérie et l’Afrique du Sud, afin d’augmenter le volume des échanges commerciaux entre les deux pays, notamment dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf).

A l’ouverture des travaux du Forum économique Algérie‐Afrique du sud, en présence d’opérateurs économiques des deux pays, M. Boukhari a mis en avant l’importance de mettre en place « un mécanisme commun de coopération et de consolidation des relations commerciales, notamment en matière de promotion des exportations » et de « définir et développer les priorités de cette coopération au mieux de nos intérêts communs, selon le principe gagnant‐gagnant ».

Il a ajouté que ce Forum, organisé en marge des travaux de la 7ème session de la Haute Commission bilatérale de coopération algéro‐sud‐africaine, représente « une plateforme importante pour échanger les expertises et les visions, identifier les opportunités commerciales disponibles et accessibles, afin d’atteindre les objectifs de développement commun ».

Il a souligné l’importance d’ouvrir le marché sud‐africain aux produits algériens et vice‐versa.

Concernant l’intégration économique entre les pays africains, M. Boukhari a fait savoir que la réalisation de cet objectif passe par la conjugaison des efforts, l’action commune et la coordination permanente entre ces pays, afin de parvenir à des solutions innovantes et explorer de nouvelles opportunités profitables à tous.

Dans ce sens, le ministre a mis en avant l’importance de la Zlecaf, rappelant l’adhésion de l’Algérie, en décembre 2023, à l’Initiative de commerce continental guidé qui permet aux opérateurs économiques d’effectuer des échanges commerciaux avec leurs homologues des pays partenaires sans restriction douanières.

En outre, M. Boukhari a rappelé les infrastructures à vocation continentale réalisées par l’Algérie, ainsi que l’ouverture de lignes maritimes et aériennes vers des pays africains. Il a également souligné les réformes économiques engagées par l’Algérie ces dernières années, notamment la nouvelle loi sur l’investissement qui « consacre la liberté d’investir et garantit l’égalité entre investisseurs ».

Pour sa part, le président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), Kamel Moula a affirmé, que l’adhésion de l’Algérie et de l’Afrique du Sud à l’initiative de commerce guidé de la Zlecaf représente une « opportunité pour renforcer la coopération bilatérale et d’en améliorer la qualité, afin de répondre aux aspirations de nos peuples ».

Affirmant que l’élargissement des marchés régionaux constitue une « étape importante » pour soutenir les producteurs et les consommateurs africains tout en favorisant l’intégration économique entre les pays du continent, Moula a souligné que le travail collectif de ces États est désormais « indispensable pour stimuler nos économies et créer de nouvelles opportunités d’investissement ».

Moula a en outre mis en avant l’importance des réformes économiques en cours en Algérie, qui ont permis d’enregistrer près de 10.500 projets d’investissement. Il a souligné que les efforts de l’Algérie pour diversifier son économie lui confèrent de nombreux avantages qui complètent ses atouts naturels et géographiques.

L’intervenant a exprimé sa volonté de travailler avec les opérateurs économiques sud‐ africains afin de « capitaliser sur ces potentialités et de les développer », se déclarant confiant que les rencontres bilatérales entre les opérateurs économiques des deux pays seront « fructueuses » et permettront de conclure des partenariats commerciaux et économiques.

De son côté, le ministre sud‐ africain du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Parks Tau a affirmé que l’Algérie disposait d’une économie vitale et diversifiée qui offre d’importantes opportunités d’investissement dans les différents secteurs, permettant, ainsi, de renforcer les relations commerciales et entre les deux pays.

« Une économie qui occupe la troisième place en Afrique. Elle offre la possibilité aux entre‐ prises sud‐africaines pour accéder à ce marché « , a précisé M. Tau.

Les relations solides unissant l’Algérie et l’Afrique du Sud peu‐ vent contribuer au renforcement de la coopération dans plusieurs domaines dont l’industrie (chimie, automobile), l’innovation et les infrastructures et l’économie numérique, a poursuivi le ministre qui a mis en avant « la forte position géopolitique » de l’Algérie.

Tau a également mis l’accent sur la nécessité d’accorder l’importance indispensable aux poli‐ tiques qui visent à réduire les émissions de carbone et à parvenir à une énergie propre, d’au‐ tant que ceci contribue à la création d’opportunités de travail

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