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Lutte contre la corruption: L’Algérie s’y est engagée

La présidente de la Haute Autorité pour la Transparence, la Prévention et la Lutte contre la Corruption, Salima Mesrati, a affirmé que « l’engagement collectif et individuel dans la lutte contre la corruption permettra de construire une société plus honnête et plus transparente », rappelant les efforts de l’Etat pour promouvoir la transparence et la bonne gouvernance.

Intervenant en effet, hier, à l’ouverture d’une journée d’information à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre la corruption, célébrée le 9 décembre de chaque année, Mme Mesrati a souligné que la stratégie nationale pour la transparence, la prévention et la lutte contre la corruption pour la période 2023‐2027 est le fruit des efforts de divers acteurs, car les mesures de cette stratégie nationale sont implicitement et étroitement liées aux objectifs de développement durable relatif à la paix, à la justice et à des institutions fortes, tels que le recouvrement des avoirs, la lutte contre le blanchiment d’argent, l’intégrité des agents des secteurs public et privé, ainsi que le développement d’institutions efficaces, transparentes et responsables.

Placée sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, cette journée d’information, inscrite sous le thème «renforcer la transparence de la vie publique et de la bonne gouvernance : une garantie pour l’intégrité de demain», vise à mettre en exergue «l’importance de renforcer la transparence de la vie publique et la bonne gouvernance».

« L’objectif de cette journée constitue la pierre angulaire de l’élaboration et de l’adoption de normes liées à la prévention et à la lutte contre la corruption, et son impact sur la question du changement de comportement des individus et des groupes aujourd’hui, afin de façonner l’intégrité des générations futures à la lumière de la réalisation des objectifs de développement durable », a encore déclaré Mme Msrati.

Pour ce qui est de la transformation numérique, elle a expliqué que son instance a œuvré depuis son entrée en fonction à s’inscrire dans cette démarche qui constitue un choix stratégique de l’Etat algérien pour promouvoir la transformation numérique et contribuer à l’accélération du rythme de transition vers la généralisation des usages numériques dans les différents domaines liés à la prévention et à la lutte contre la corruption.

Ce fut le cas avec le lancement de la plateforme numérique du Réseau algérien de la transparence « Narakom », à travers laquelle interagissent les différents acteurs de la société civile, et le lancement de la plateforme «Balaghena », qui facilite et encourage le signalement, en toute sécurité.

Par ailleurs, lors de cette rencontre, l’accent a été mis sur l’importance de la déclaration des biens, en tant que mécanisme visant à renforcer la transparence. Il faut rappeler que l’Algérie a pris une relative longueur d’avance dans ce domaine en comparaison avec les pays du continent africain et de la région arabe.

Le dispositif législatif, les institutions créées et mêmes actions menées, à l’exemple de la lutte acharnée contre les dérives et dépassements de la « Îssaba », ainsi que les démarches de moralisation de la vie politique ont valu à notre pays une notoriété à l’international.

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