Face à une Syrie en quête de stabilité et de renouveau, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies, a tenu un discours empreint de gravité et d’espoir. Il a insisté sur un principe fondamental : «L’avenir de la Syrie doit être décidé par les Syriens eux‐mêmes». Une affirmation claire qui replace la souveraineté populaire au cœur du processus de transition.
Dans une déclaration à la communauté internationale, Guterres a exhorté à éviter toute escalade de la violence, soulignant la nécessité de protéger les droits de tous les Syriens, sans distinction.
«Nous traversons une période critique où le calme et le respect des droits fondamentaux doivent prévaloir», a‐t‐il déclaré, appelant les acteurs internationaux à agir en partenaires, et non en intervenants unilatéraux.
Le secrétaire général a plaidé pour une transition politique inclusive et globale, capable de refléter les aspirations légitimes du peuple syrien dans toute sa diversité.
Cette démarche, selon lui, est essentielle pour jeter les bases d’un futur où réconciliation, justice et liberté ne seront pas de simples mots, mais des réalités tangibles. «Les aspirations du peuple syrien sont claires : vivre dans un pays où la dignité humaine et la prospérité sont garanties pour tous. Cela ne peut se faire qu’à travers une transition menée par les Syriens eux‐mêmes, mais soutenue avec sincérité par la communauté internationale», a‐t‐il affirmé.
Dans son appel, Guterres n’a pas omis de rappeler les obligations fondamentales du droit international. L’inviolabilité des locaux diplomatiques et consulaires, ainsi que la sécurité du personnel, doivent être respectées en toutes circonstances. Une règle que les récents bouleversements dans la région ont parfois mis à rude épreuve.
Avec des mots empreints de détermination, Antonio Guterres a conclu : «Nous restons engagés à accompagner les Syriens dans leur chemin vers un pays où la réconciliation, la justice et la prospérité seront des réalités communes».
Ce pari sur une paix durable repose sur la mise en œuvre d’un processus inclusif et respectueux des droits de chacun, une vision ambitieuse qui place les Syriens au centre de leur destin.
Alors que la communauté internationale oscille entre désengagement et ingérence, ce plaidoyer de Guterres sonne comme un rappel que seul un peuple souverain, épaulé par une coopération internationale respectueuse, peut rebâtir les fondations d’une paix solide et durable en Syrie.
