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Le parc des Sablettes se transforme en salle obscure à ciel ouvert

Les vacances scolaires prennent une saveur particulière cette année à Alger. Dès vendredi, le parc des Sablettes, écrin verdoyant et havre de détente, se métamorphosera en un espace de culture et de convivialité.

À l’initiative du Centre National du Cinéma et de l’Audiovisuel (CNCA) et de la Direction des Activités Culturelles de la wilaya d’Alger, des projections cinématographiques en plein air y seront organisées. Une expérience inédite où le septième art s’invite sous les étoiles, entre souffle marin et éclats de rire.

Ce rendez‐vous hebdomadaire, pensé pour rassembler toutes les générations, propose une programmation variée, capable de séduire aussi bien les enfants que leurs parents. L’objectif ? Transformer une simple sortie en famille en une aventure culturelle, où le plaisir des images rejoint celui de l’échange.

Le coup d’envoi sera donné ce vendredi 27 décembre, avec une double projection mêlant légèreté et profondeur. Les plus jeunes découvriront «Ameemer et le Trottoir», une œuvre pétillante et ludique qui promet d’éveiller leur imaginaire.

La soirée se poursuivra avec «Timqad Guftos», long‐métrage signé Fabrice Ben Schoush, qui explore avec finesse la complexité des relations humaines et les enjeux sociétaux contemporains. Le jeudi 2 janvier 2025, la magie se renouvelle avec «Batbotot et Walbot», un film d’animation haut en couleurs, avant d’entrer dans l’univers captivant de «Burning Blues», de Moussa Haddad.

Ce dernier, entre tension dramatique et poésie visuelle, offre une expérience cinématographique intense et mémorable. Le vendredi 3 janvier 2025, la clôture du pro‐ gramme promet une soirée d’exception.

Après le chaleureux «Boubchir», le public pourra redécouvrir le légendaire «Hassan Terro». Ce classique du cinéma algérien, véritable trésor patrimonial, continue de charmer par son humour corrosif et son regard incisif sur la société.

Ces séances en plein air ne se contentent pas de projeter des images, elles tissent des liens. Elles invitent à un dialogue entre générations, entre fiction et réalité, entre passé et présent. À travers ces instants suspendus, Alger célèbre le cinéma comme un art vivant, accessible, et profondément enraciné dans l’expérience collective.

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L'express quotidien du 03/02/2025

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