En 2024, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a orchestré une transformation notable, plaçant la modernisation et la digitalisation au cœur de ses priorités.
Sous la direction du ministre Kamel Baddari, des initiatives ambitieuses ont été déployées pour aligner l’université algérienne sur les standards internationaux et répondre aux exigences de l’ère numérique.
L’année a été marquée par l’inauguration de plusieurs infrastructures de pointe. À Khenchela, le ministre a souligné une « avancée remarquable » dans la modernisation de l’université algérienne, concrétisée par la création de 107 incubateurs d’entreprises, 91 centres de support technologique et d’innovation, 51 maisons d’intelligence artificielle et 33 laboratoires de fabrication.
Ces structures ont permis l’enregistrement de 11 800 projets innovants, dont 500 ont reçu le label « projet innovant », et 1 700 demandes de brevets d’invention.
Par ailleurs, l’inauguration du nouveau pôle universitaire Chahid Drid Abdelmadjid à Tébessa, doté de 8 000 places pédagogiques, illustre l’engagement du ministère à renforcer les capa‐ cités d’accueil et à offrir des conditions optimales pour les étudiants.
Le ministère a engagé un projet de décret pour la création de l’université algérienne ouverte, visant à renforcer l’enseignement à distance et le développement de contenus pédagogiques numériques.
Cette initiative s’inscrit dans une volonté de démocratiser l’accès à l’éducation et de s’adapter aux évolutions technologiques contemporaines.
En parallèle, une politique de « zéro confiance » a été adoptée pour renforcer la sécurité des systèmes d’information, notamment à travers la création d’une école supérieure de cybersécurité et un partenariat avec Huawei‐Algérie pour la mise en place d’un Data Center.
Le ministère a également œuvré à la création d’une agence nationale d’assurance qualité dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, visant à garantir l’excellence académique et la reconnaissance internationale des diplômes algériens.
Des efforts ont été consentis pour promouvoir l’enseignement à distance, notamment pour les unités d’enseignement optionnel, afin de soulager l’emploi du temps des universités et d’offrir une flexibilité accrue aux étudiants.
PERSPECTIVES POUR L’ANNÉE UNIVERSITAIRE 2024-2025
Lors de la rentrée universitaire 2024‐2025, le ministre Baddari a annoncé une amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur, avec une attention particulière portée à l’augmentation de la demande et à l’adaptation des universités aux défis contemporains.
En somme, l’année 2024 a été synonyme de progrès significatifs pour le secteur de l’enseignement supérieur en Algérie, avec une modernisation des infrastructures, une digitalisation accrue et une ouverture vers l’innovation, positionnant l’université algérienne sur la voie de l’excellence et de la compétitivité internationale.
