Ces derniers temps, ils sont nombreux en France , parmi ceux qui se nourrissent dans les râteliers de l’extrême droite française et qui défendent bec et ongles l’entité d’occupation sioniste, à faire de l’Algérie le sujet de leur haine et de leurs illusions perdues.
Des hommes politiques, des journalistes, des avocats, des médias, comme CNews, se sont en effet donné le mot ces derniers temps pour tirer sur tout ce qui est algérien et tresser des lauriers à tout ce qui est anti-algérien.
Outre les louanges hypocrites au Maroc, à son économie et à son « roi éclairé » dans leur comparatif à la gomme, ils s’attaquent effrontément, dans des discours parfois orduriers, à l’Algérie, à ses institutions et aux Algériens établis en France qui ne partagent pas leur point de vue.
Seuls les Algériens sionisés, makhzenisés, complotant contre leur pays et défendant des thèses d’extrême droite française, sont épargnés, voire encouragés, félicités, primés et portés au pinacle.
Qu’il s’agisse d’Éric Zemmour, de Xavier Driencourt, de Sarah Knafo, de Sébastien Chenu, de Marion Maréchal, de Bruno Retailleau, de Bernard-Henri Lévy ou de Gilles-William Goldnadel, le discours anti-algérien est pétri dans la même pâte. Un discours cousu de fil blanc qui ressasse les mêmes allégations et les mêmes mensonges.
Des pseudo-privilèges de l’accord franco-algérien de 1968 à l’arrestation de Boualem Sansal, en passant par la prétendue « aide financière française » à l’Algérie et l’interdiction du roman « Houris » au salon du livre d’Alger…
C’est quasiment le même refrain que ces nouveaux Don Quichotte français reprennent pour s’en prendre à l’Algérie. Cette semaine, c’est Elisabeth Lévy, chroniqueuse proche des thèses de l’extrême droite, qui est revenue à la « décharge », suivie par Jean Noël Barrot, ministre français de l’Intérieur.
Elisabeth Levy, qui n’est pas sans nous rappeler le philosophe du même nom, est allée loin en affirmant sans ciller que les Français d’origine algérienne étaient une « cinquième colonne » et une « contresociété ».
De son côté, Jean Noël Barrot soupçonne l’Algérie de vouloir piétiner la feuille de route de 2022 dont les présidents Tebboune et Macron se sont mis d’accord. « Nous observons des postures et des décisions des autorités algériennes qui laissent planer le doute sur leur volonté de respecter cette feuille de route, car pour en tenir une, il faut être deux », a-t-il déclaré à ce sujet.
Toutes ses sorties anti-algériennes ne font au final que rendre de plus en plus visible l’hypocrisie et les contradictions de la politique française. Ils invoquent la liberté d’expression dans le cas de Boualem Sansal, mais pas dans celui de l’artiste Dieudonné et de l’eurodéputée Rima Hassan ainsi que des dizaines d’autres Français menacés rien que pour avoir dénoncé la guerre génocidaire en Palestine. Ils évoquent les privilèges accordés par l’accord de 1968, mais les visas au compte-goutte et autres réalités apportent un démenti à cette assertion.
Finalement, c’est trop de bruit pour rien ! Au lieu de faire de l’Algérie leur idée fixe, ces mal-pensants doivent balayer d’abord devant leur porte. Leur silence face au génocide perpétré par l’entité sioniste à Gaza, et face à la position de la France concernant les mandats d’arrêt contre Netanyahou, est illustratif de leur hypocrisie et de leur double standard.
Ce qu’il faut savoir, c’est que les agitations anti-algériennes de ces élites françaises n’ont rien à voir avec les mobiles avancés. Elles trouvent leur source dans le ressentiment de la France face au renouveau politique, diplomatique et économique de l’Algérie, où elle a très peu de place.