Le président de la République Abdelmadjid Tebboune a signé, hier, un décret présidentiel portant convocation du corps électoral le 9 mars prochain, pour le renouvellement de la moitié des membres du Conseil de la nation.
Le Conseil de la nation, qui constitue la chambre haute du parlement algérien, compte 174 sièges dont un tiers sont désignés par le président de la République. Les deux tiers restants sont élus par les élus des assemblées locales (APW) et APC. Le collège électoral s’élevait lors de la dernière élection à 27151 électeurs, élus lors des élections municipales du 27 novembre 2021. Les élus APW et APC devaient élire, pour un mandat de 3 ans, 68 nouveaux membres du Conseil de la nation.
La loi organique portant régime électoral énonce que le collège électoral est convoqué par décret présidentiel quarante-cinq (45) jours avant la date du scrutin. S’agissant des conditions exigées des candidats, la même loi dispose que « tout membre d’une Assemblée populaire communale ou de wilaya, remplissant les conditions légales, peut se porter candidat à l’élection au Conseil de la Nation » et que « le candidat au Conseil de la Nation doit être âgé de trente-cinq (35) ans révolus le jour du scrutin et avoir accompli un mandat complet en qualité d’élu dans une Assemblée populaire communale ou de wilaya ».
Selon la même loi, est considéré comme déclaration de candidature le dépôt, au niveau de la délégation de wilaya de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), par le candidat, d’un formulaire de déclaration, fourni par l’Autorité indépendante en double exemplaire et « dûment rempli et signé par le candidat ».
Pour les candidats se présentant sous l’égide d’un parti politique, la déclaration de candidature doit être accompagnée de « l’attestation de parrainage dûment signée par le premier responsable de ce parti ».
La déclaration de candidature « doit être déposée, au plus tard, vingt (20) jours avant la date du scrutin ».
Signalons enfin que, dans sa composante actuelle, le Conseil de la nation est dominé par le parti FLN représenté par 62 sénateurs, le RND 27, LE FFS 4, El Moustakbel en plus d’un sénateur indépendant.