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Le président Tebboune sacré champion de la lutte contre le terrorisme en Afrique

Le Conseil de sécurité des Nations unies a consacré vendredi à New York le rôle majeur et pivot de l’Algérie dans la lutte contre le terrorisme en Afrique, son éradication et le retour à la paix et au développement sur le continent.

 Cet effort permanent et continu des instances de l’Union africaine dans la lutte antiterroriste a valu à l’Algérie et au président de la République M. Abdelmadjid Tebboune d’être consacrés par le conseil de sécurité de l’ONU comme le champion africain de la lutte contre le terrorisme.

Un débat général de haut niveau au Conseil de sécurité de l’ONU sur ‘’les moyens de renforcer le leadership africain dans la lutte contre le terrorisme sur le continent’’ tenu le 21 janvier 2025 sous la présidence du ministre d’État, ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, Ahmed Attaf, a amené le Conseil de sécurité des Nations Unies à adopter une déclaration présidentielle, initiée par l’Algérie et mettant en exergue l’architecture institutionnelle de la lutte contre le terrorisme en Afrique.

‘’Cette déclaration du Conseil de sécurité marque une évolution importante en consacrant, pour la première fois, la reconnaissance au plus haut niveau international du rôle de champion de l’Union africaine pour la prévention et la lutte contre le terrorisme, dévolu à M. le Président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui a été choisi par ses pairs africains pour assumer cette responsabilité qui pèse lourdement sur notre continent compte tenu de ses répercussions désastreuses et complexes’’, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères rendu public vendredi.

Le rôle essentiel des mécanismes africains existants, en particulier le Comité des services de renseignement et de sécurité de l’Afrique (CISSA), l’Unité antiterroriste de la Force africaine en attente, et AFRIPOL, démontre ainsi la maturité croissante de l’architecture sécuritaire continentale. M. Attaf avait souligné lors du débat du 21 janvier à New York que la trajectoire actuelle du terrorisme en Afrique est insoutenable et insisté sur la nécessité d’une nouvelle approche alliant sécurité et développement, et sur le leadership africain fort soutenu par des partenariats internationaux efficaces.

Comme mesure pratique pour maintenir cette question importante au cœur du débat, ce document important du Conseil de sécurité demande au secrétaire général de l’ONU de présenter des rapports annuels sur les efforts conjoints de l’Union africaine et des Nations unies dans la lutte contre le terrorisme en Afrique, en établissant un mécanisme de suivi régulier sans précédent.

Cette action constitue une étape importante dans l’institutionnalisation du partenariat entre l’Union africaine et les Nations Unies en matière de lutte contre le terrorisme et garantit un examen continu des progrès accomplis dans ce domaine. Un communiqué des Nations unies

relatif à cette réunion de haut niveau du Conseil de sécurité, présidée par M. Attaf, indique qu’elle constituait l’un des événements phares de la présidence algérienne du Conseil en janvier. ‘’Le pays qui a lui-même « vaincu le terrorisme » dans les années 90, selon les mots de M. Attaf, entendait ainsi « souligner l’impérieuse nécessité de raviver l’intérêt mondial et de relancer la dynamique internationale pour s’attaquer sérieusement à ce fléau’’, explique l’ONU dans un communiqué.

‘’Dans une lettre datée du 10 janvier et adressée au Secrétaire général par le Représentant permanent de l’Algérie auprès de l’ONU, il est souligné que, selon le Centre de l’Union africaine (UA) pour la lutte contre le terrorisme, entre janvier et septembre 2024, les pays d’Afrique ont été la cible de 3 200 attaques terroristes ayant fait 8 400 victimes civiles.

Une menace qui compromet l’initiative de l’UA « Faire taire les armes » et entrave les progrès de l’Agenda 2063 de l’organisation régionale’’, précise la lettre de l’Algérie lue par M. Attaf devant les membres du Conseil de sécurité et des représentants africains.

Le ministre Attaf avait souligné par ailleurs lors du débat du 21 janvier que ‘’la trajectoire actuelle du terrorisme en Afrique est insoutenable’’ et insisté sur ‘’la nécessité d’une nouvelle approche alliant sécurité et développement et sur le leadership africain fort soutenu par des partenariats internationaux efficaces’’.

‘’Cette vision s’est concrétisée dans cette déclaration présidentielle qui articule de manière soutenue les dimensions sécuritaires et développementales. Et comme mesure pratique pour maintenir cette question importante au cœur du débat, ce document important du Conseil de sécurité demande au secrétaire général de l’ONU de présenter des rapports annuels sur les efforts conjoints de l’Union africaine et des Nations unies dans la lutte contre le terrorisme en Afrique, en établissant un mécanisme de suivi régulier sans précédent’’, explique d’autre part un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Cette action constitue une étape importante dans l’institutionnalisation du partenariat entre l’Union africaine et les Nations Unies en matière de lutte contre le terrorisme et garantit un examen continu des progrès accomplis dans ce domaine. ‘’Et, en plus de ses répercussions graves sur la sécurité, la stabilité économique et la cohésion sociale, le terrorisme perturbe le commerce, le tourisme et les investissements, ce qui entrave considérablement le développement économique du continent’’, a fait observer de son côté M. Said Djinnit, conseiller principal à l’African Centre for the Constructive Resolution of Disputes (ACCORD).

Pour y répondre, l’Algérien, ancien responsable de l’ONU et de l’UA, a préconisé une combinaison de mesures de sécurité, de gouvernance et socioéconomiques, en mettant fortement l’accent sur la prévention et la lutte contre les inégalités systémiques.

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