Plusieurs organismes français et organisations internationales, à l’image d’Amnesty International, ont exprimé leurs préoccupations concernant les conditions de détention drastiques. Le taux d’occupation moyen des prisons françaises est de plus de 150 %. Certaines prisons dépassent même les 200 %.
La France, qui a été sanctionnée par la Cour européenne des droits de l’homme en raison des conditions de détention dans ses prisons, refuse d’extrader Abdesselam Bouchouareb, l’ex-ministre de l’Industrie et des Mines (2014-2017) sous Abdelaziz Bouteflika, au motif que les conditions carcérales en Algérie ne sont pas appropriées.
Des justificatifs drôles qui ne convainquent personne, car la France devrait d’abord balayer devant sa porte avant de regarder devant celle des autres. Les prisons françaises sont loin de répondre aux normes minimales de dignité humaine.
Cela doit logiquement pousser la justice française à la retenue. Mais dans cette cabale française anti-algérienne, tout est bon pour dénigrer l’Algérie.
Concernant les prisons françaises, plusieurs organismes français et organisations internationales, à l’image d’Amnesty International, ont exprimé leurs préoccupations concernant les conditions de détention drastiques. Il est en effet indiqué dans ces rapports que la grande majorité des établissements pénitentiaires français ne disposent pas d’un espace adéquat. Le taux d’occupation moyen des prisons françaises est de plus de 150 %.
Certaines prisons dépassent même les 200 %. Selon les statistiques livrées en février dernier par l’autorité indépendante chargée du contrôle des lieux de détention, on compte en France 81 599 détenus pour 61 570 places, soit un taux d’occupation moyen de près de 150 %.
Ainsi, le taux d’occupation moyen atteint près de 150 %. Cette surpopulation carcérale, comme le soulignent les divers rapports rendus publics sur cette question, génère de graves problèmes entre les détenus entassés comme des sardines dans des cellules exiguës.
Les violences physiques ou sexuelles entre détenus sont légion et des suicides et des tentatives de suicide sont rapportés régulièrement. Outre la question de la surpopulation carcérale, les rapports listent une série de manquements qui font des lieux de détention français de véritables mouroirs.
En effet, en raison du manque de moyens affectés aux soins, les détenus malades ne sont pas traités et souvent laissés sans soins médicaux. Les atteintes aux droits humains ne s’arrêtent pas là.
Les rapports évoquent également des cas de brutalités de la part des gardiens à l’égard des détenus, de mauvais traitements et de pratiques punitives inappropriées.
Ils mentionnent également l’absence de cloisons dans les sanitaires, l’insalubrité des douches collectives, les cellules non chauffées en hiver ou suffocantes en été, la réduction du temps des promenades et l’insalubrité des espaces de promenade.
Enfin, tous les rapports publiés sur le sujet mettent en lumière une réalité indéniable : les conditions de détention en France sont drastiques et le système carcéral français doit être revu afin de garantir des conditions de détention dignes.