La salle de classe délabrée, le mur perforé par les impacts de balles, le tableau détérioré et inutilisable, ainsi que la table d’enseignent derrière lui tombant en ruine n’entament pas la sérénité du jeune enfant en train d’écrire et/ou de déchiffrer. Sur le tableau, on y lit Gaza, 2014.
La sérénité de l’enfant devant les décombres de l’agression est la chose la plus captivante de l’image : elle matérialise surtout la confiance de l’enfant en des lendemains qui chantent, la victoire de la vie sur la mort, de la culture sur la sauvagerie, de l’innocence sur la barbarie.
Des obus et des armes de guerres achetés par l’entité sioniste à des dizaines de millions d’euros, portés par des avions achetés à des centaines de millions d’euro, pour être jetés sur des enfants dont les familles vivent avec moins de 1 euro par jour. Mais à chaque fois, la vie reprend ses droits sur la mort et le monde continuera à fleurir, malgré le feu, le sang et la ruine…
L’image de « l’enfant au tableau » matérialise aussi le miracle de Gaza : se relever et renaître quand les armes seraient devenues inutiles, marcher et avancer lorsque l’heure aura enfin sonnée…