Après l’anarchie qui a caractérisé la scène médiatique en Algérie notamment ces dix dernières années, il apparait actuellement une réelle volonté de mettre de l’ordre dans cette profession et de réorganiser le secteur selon les exigences imposées par le nouveau paysage politique et les évolutions technologiques.
La presse vit actuellement sa mutation et les pratiques mafieuses qui ont gangréné, depuis des années le secteur, sont en train de céder peu à peu le pas, pour laisser place à un fonctionnement plus apaisé et transparent basé sur l’équité, l’éthique journalistique et la concurrence loyale.
C’est dans ce contexte de transition que nous avons décidé de lancer notre Quotidien « L’Express » pour participer à la promotion du débat autour des enjeux du moment et des défis que doit relever la nouvelle Algérie.
C’est une entreprise qui n’est pas de tout repos, surtout dans cette époque de crise sanitaire, de digitalisation et de déclin de la presse papier.
Mais en réponse aux nombreuses sollicitations de nos lecteurs, nous réclamant une version papier pour notre journal électronique « L’Express DZ » nous nous sommes pliés à leur désir. Et nous nous lançons dans cette aventure avec l’espoir d’apporter notre pierre dans le renouveau médiatique algérien.
Un nouveau Quotidien pour une nouvelle Algérie, est-on tenté de dire. La situation actuelle du pays, avec ses défis, ses convulsions, ses attentes, ses aspirations, ses pesanteurs et les menaces réelles venant des pays frontaliers aux prises avec des désordres sociaux et à des conflits armés, exige de la presse écrite et des médias en général de s’adapter et de se mettre au diapason des impératifs du moment.
L’Express s’engage, d’ores et déjà, à accompagner la marche de l’Algérie vers un avenir meilleur et à contribuer de façon efficace aux efforts d’information et de sensibilisation des citoyens sur tous les sujets majeurs. Toutefois nous ne serons jamais des « supplétifs » pour toutes ces personnes, qui tapis dans l’ombre, tirent encore les ficelles.
Sans vantardise, les Algériens découvriront par eux-mêmes un journal qui sort réellement de l’ordinaire. Peu importe le prix à payer, nous allons réinventer la presse en Algérie. Une presse dont le rôle est de dire la vérité, de faire des investigations, de ne jamais diffamer et de placer ce pays au-dessus de tout. Bref, faire une presse professionnelle en redorant son blason au journaliste Algérien qui a été victime, à l’instar de pans entiers de la société, d’un système mafieux récalcitrant qui avait tenté de corrompre même les esprits.