La multiplication, ces dernières semaines, d’intox, la succession et la synchronisation de mouvements de protestations spontanées touchant même, en cette période de crise sanitaire, des secteurs aussi sensible que la Protection civile, démontre, comme on l’a déjà annoncé auparavant, que l’Algérie fait face à une vaste campagne de propagande et de déstabilisation.
Menée savamment sur les réseaux sociaux par des centaines d’éléments malveillants d’ici et d’ailleurs, cette campagne de déstabilisation, surfant sur le marasme social généré par la double crise sanitaire et politique, tente de transformer le pays en poudrière.
Ça devient de plus en plus évident que l’on cherche à généraliser le vent de révolte sociale pour créer partout et dans tous les secteurs des foyers de tensions et favoriser ainsi la désobéissance civile.
Trouvant dans le contexte actuel du pays, un terrain favorable à leurs manœuvres, les propagandistes et les manipulateurs de tous bords redoublent de férocité et d’ingéniosité pour discréditer toute voix qui n’épouse pas leurs diktats et inoculer le virus du soupçon dans le tissu social.
Le tarissement des ressources financières publiques en raison du repli des prix du baril de pétrole, l’arrêt des investissements publics, la chute drastique du pouvoir d’achat, les atteintes aux libertés individuelles et collectives, les tâtonnements du gouvernement, les pénuries …etc. sont, en effet, employés par ces promoteurs du chaos comme des arguments massues pour mettre le feu aux poudres et instaurer un climat d’instabilité permanente qui empêchera tout retour à la paix civile.
Outre de vouloir à tout prix faire capoter le rendez-vous des législatives, ces forces qui ciblent de plus en plus dans leurs attaques l’ANP et les services de sécurité ne visent rien d’autres que l’effondrement de l’état.
Ce n’est certainement pas un hasard cette jonction entre la machine propagandiste et la fronde sociale en train d’embrasser plusieurs secteurs.
Le ministère de l’Intérieur a ses raisons pour accuser des parties hostiles à l’Algérie d’être à l’origine du mouvement de protestation des agents de la Protection civile. C’est un fait indéniable, divers dangers guettent le pays.
La responsabilité de tous est exigée pour y faire face ! Si le gouvernement est appelé à plus d’action et à prendre les mesures qui s’imposent devant ces périls, les citoyens sont également appelés à être plus vigilants et ne pas répondre aux chants des sirènes pour éviter au pays de sombrer dans une anarchie interminable.
